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Eclaircie après la pluie -
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18 octobre 2011

Socialistes, écologistes et politique énergétique

Quel programme en matière d'écologie pour le PS, et plus particulièrement en matière d'énergie nucléaire ?

- le projet socialiste semble ambigue sur la question (tenant compte de pro et anti nucléaires)
ou
- le projet politique celui du candidat F.Hollande (voir l'interview de F. Hollande dans Terraeco.net :François Hollande : « La hausse du prix de l’énergie est inévitable »).

Le candidat Hollande pourra-t-il imposer son point de vue au PS ?
En tout état de cause, Hollande soutient 2 thèses :

  1.  ralentissement du nucléaire qui passerait d'ici 2020 à 50% de l'électricité d'origine nucléaire, soit un ralentissement de 25 % identique à l’Allemagne qui passerait dans le même temps de 25 à 0 % de nucléaire.
  2. débat sur le nucléaire des français qui se terminerait à l'assemblée nationale.

Les écologistes, ceux d'Europe écologie-Les Verts vont essayez de défendre leur positionnement sur le nucléaire ( sortie d'ici 20 ans, du nucléaire) avec le candidat du PS, en l’occurrence, François Hollande, perçu comme moins favorable à leurs thèses que la perdante du 2ème tour des primaires socialistes, Martine Aubry (qui était également pour une sortie du nucléaire après la catastrophe de Fukushima).

De articles dans les journaux ou sur les sites de ces journaux résument les positions des uns et des autres (vous êtes renvoyé sur l'adresse de ces sites).

Eva Joly et Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts lors d'une manifestation anti-nucléaire à Rennes le 15 octobre. AFP/DAMIEN MEYER

Eva Joly et Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts lors d'une manifestation anti-nucléaire à Rennes le 15 octobre

La candidate d’Europe-Écologie-Les Verts rappelle ses exigences pour signer un accord en vue d'un gouvernement de coalition
Sur le site du nouvel observateur :

"Ce ne serait pas la "gauche molle" mais la "gauche folle", si François Hollande ne se prononce pas pour une "sortie du nucléaire ", a déclaré l'ancienne juge d'instruction, Eva Joly, dans une interview au "Monde" daté du 19 octobre.
Le candidat (PS)  choisi par les militants et sympathisants de gauche pour se présenter à la présidentielle de 2012, s’est refusé pour l’instant à parler de "sortie du nucléaire". Le vainqueur de la primaire a seulement fait la promesse de réduire la part de l'énergie atomique de 75% à 50% dans la production d’électricité d’ici 2025. Une baisse qu’il a associée à plusieurs reprises au cas allemand.
Ses détracteurs n’ont pas manqué de lui faire remarquer que la réduction d’un tiers dans le cas de la France n’est pas comparable à la baisse de 100% du nucléaire en Allemagne, correspondant à une véritable sortie du nucléaire.

La candidate écologiste à la présidentielle, désignée en juillet face à Nicolas Hulot, rappelle que "c’est une primaire socialiste qui vient d'avoir lieu. Pas le premier tour de l'élection présidentielle".
Eva Joly attend un engagement fort de François Hollande dans le cadre de l’accord que doivent signé l'EELV et le PS en novembre. Outre la présentation d’un "calendrier de sortie du nucléaire", l’ancienne magistrate attend "l'abandon de certains grands travaux devenus absurdes comme :
- l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique" mais aussi des réformes institutionnelles telles que

_ "l'introduction de la proportionnelle".

La député européenne, qui ne cache pas son envie de participer à un gouvernement de coalition reconnaissant les propositions de son parti, reste très vigilante sur l’issu des négociations.

Négociations en cours


"Hollande a les capacités d’être président" (dixit Jean-Vinent Placé)

 La représentante des écologistes n’a pas souhaité revenir sur la préférence accordée à Martine Aubry par un certain nombre de membres du parti tels que Dominique Voynet, José Bové ou encore, de façon plus implicite, Jean-Vincent Placé, lors de la primaire socialiste. La maire de Lille s’était engagée plus explicitement, lors de la campagne, sur la question du nucléaire en déclarant notamment : "Je veux voir naître la génération de l’après nucléaire", sans être plus précise sur le calendrier. C’est d’ailleurs avec les proches de la Première secrétaire du PS que des négociations avaient débuté, comme le souligne Maël Thierry dans son article.

 

Cécile Duflot et François Hollande PASCAL PAVANI / AFP

PHOTO illustrant l'article de Mael Thierry sur le site du NouvelObs (article que vous pouvez lire en cliquant ici).

Le député de Corrèze qui avait appelé à "la raison" et affiché un certain pragmatisme économique et écologique, dans le cadre de la primaire, va devoir associer les autres forces politiques de gauche pour augmenter ses chances d’une victoire en 2012. Des concessions qui s'avèrent d'ores et déjà bien complexes pour le candidat du PS.

Ronan Kerneur - Le Nouvel Observateur

 

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Gro Farseth, troisième dauphine de l'élection de Miss Norvège, à 18 ans.

Gro Farseth,nom de jeune fille norvégienne d’Éva Joly, troisième dauphine de l'élection de Miss Norvège, à 18 ans.

 

Corinne Lepage: "Je veux un débat sur le nucléaire en France"

Dans le JDD interview de C.Lepage  ( pourtant ministre de l'écologie de Giscard, son point de vuen'est pas si éloigné de celui de Hollande) :

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Corinne-Lepage-reagit-sur-l-incident-nucleaire-au-Japon-et-demande-un-debat-en-France-Interview-282695/

C'est une industrie qui coûte très cher à la collectivité, parce que nous payons la recherche que le secteur n'assume pas, parce que nous payons pour le démantèlement, pour les déchets, parce que nous avons payé toutes les infrastructures et que ce sont les actionnaires privés qui vont en bénéficier et qu'en plus nous sommes extrêmement dépendants sur le plan de l'uranium comme on l'a vu avec ce qui s'est passé au Mali et au Niger. Et pendant ce temps-là, on tue les énergies renouvelables. Ayons un débat honnête sur l'avenir énergétique de la France et après je souhaite un référendum sur la sortie du nucléaire.

Corinne Lepage se verrait bien en ministre de Hollande !
Enfin, c'est ce que dit le site du Nouvel Observateur que vous pouvez lire en cliquant ici.

 

Corinne Lepage (AFP)

Corinne Lepage


DANS UN CHAT SUR LEMONDE.FR, BERNARD LAPONCHE, PHYSICIEN NUCLÉAIRE, EXPERT EN POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE, ANCIEN DIRECTEUR DE L'ADEME, ESTIME QUE LA RÉDUCTION DE LA PART DU NUCLÉAIRE DANS LA PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ, JUSQU'À SA DISPARITION D'ICI UNE VINGTAINE D'ANNÉES, EST UN CHEMIN CRÉDIBLE.

http://www.lemonde.fr/planete/chat/2011/04/05/energies-renouvelables-une-alternative-credible-au-nucleaire-et-aux-energies-fossiles_1503110_3244.html

Pour les Verts, le nucléaire sera le débat prioritaire pendant la campagne de 2012

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/10/16/pour-les-verts-le-nucleaire-sera-le-debat-prioritaire-pendant-la-campagne-de-2012_1588633_1471069.html

"La mobilisation antinucléaire a réuni plus de 20 000 manifestants, à Rennes, samedi 15 octobre. "Le résultat est remarquable pour un premier rassemblement. Cette manifestation marque la réunion du politique et de la société civile", a commenté Eva Joly, candidate d'Europe Écologie-LesVerts (EE-LV) à l'élection présidentielle.

Cécile Duflot, secrétaire nationale d'EE-LV a aussi exprimé sa "très grande satisfaction". Elle a dû quitter Rennes avant même d'avoir commencé à marcher, tant il a fallu attendre que le cortège se déploie, les manifestants d'EE-LV étant en queue du défilé.

"Je crois que, en France, la crédibilité d'un scénario alternatif est forte. Tout le monde va entendre ce message, y compris le gouvernement. Il n'est pas trop tard pour prendre la décision d'arrêter le chantier de Flamanville", a déclaré Mme Duflot.
Article du Monde

Entre 8 000 et 15 000 personnes ont défilé dans les rues de Rennes, samedi 15 octobre, pour appeler à la sortie du nucléaire.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/actualite/eva-joly-pose-ses-conditions-a-francois-hollande_1042105.html

Eva Joly :"La gauche serait folle de ne pas sortir du nucléaire" (dessin Mercenier)

http://zurbain.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/10/18/eva-joly-la-gauche-serait-folle-de-ne-pas-sortir-du-nucleair.html

 gauchenucléaire.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eva Joly sur la route de Fukushima (dans Libé.fr)

"Eva Joly a trouvé un bon moyen de refaire parler d'elle une fois la primaire socialiste terminée. Le 18 octobre, soit deux jours après la désignation du représentant PS pour 2012, la candidate d'Europe Écologie – Les Verts (EE-LV) à la présidentielle s'envolera pour le Japon et une visite à Fukushima. Joly restera sur place trois jours avec, au programme, un déplacement de terrain «pour visiter des écoles, des paysans dont les champs sont désormais contaminés et des réfugiés nucléaires qui ne pourront plus jamais rentrer chez eux», explique Yannick Jadot, porte-parole de la candidate. L'ancienne magistrate a également prévu de se rendre à Tokyo pour une visite de l'ambassade de France avant une rencontre avec des responsables du mouvement antinucléaire japonais."

 

 
Eva Joly : nucléaire, mensonge d'Etat

Nucléaire : le flou du projet PS reflète le débat au sein du parti (le point de vue du "Point"à voir à l'adresse ci-dessous)

http://www.lepoint.fr/politique/nucleaire-le-flou-du-projet-ps-reflete-le-debat-au-sein-du-parti-07-04-2011-1316624_20.php

Martine Aubry l'a reconnu elle-même : il y a débat au sein du PS sur le nucléaire, traité de manière vague dans le projet pour 2012, au grand dam des partenaires écologistes qui exigent un engagement sur l'abandon à moyen terme de cette énergie, particulièrement après Fukushima.

"Pour sortir de la dépendance du nucléaire et du pétrole, nous développerons massivement les économies d'énergie et les énergies renouvelables", stipule la dixième proposition du projet socialiste présenté mardi.

Une formulation jugée beaucoup trop imprécise par les écologistes, mais aussi par certains au PS. La première secrétaire, Martine Aubry, pour qui "il y a un avant et un après Fukushima", a admis qu'il y avait un débat dans son parti, traditionnellement pro-nucléaire. Elle-même reconnaît avoir évolué sur la question. "Personnellement, je pense qu'il faudra sortir du nucléaire et je le redis", a-t-elle déclaré mardi en présentant le projet.

"Il y a toujours eu cohabitation au PS entre les pro et anti-nucléaires. Jusqu'à présent, les pro étaient étaient plus puissants. Maintenant le dialogue s'équilibre. Les pro-nucléaires sont aujourd'hui en état de sidération et me rappellent les communistes après lachute du Mur de Berlin", analyse la secrétaire nationale à l'Environnement, Laurence Rossignol.


Nucléaire : Laurence Rossignol (PS)

NKM y va de son petit couplet (ca nous change un peu de Copée et de sa cellule "Riposte") dans le monde qui titre :

NKM : "L'écologie dépassée de François Hollande"

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/19/l-ecologie-depassee-de-francois-hollande_1590236_3232.html

Voir l'article dans le Monde, de NKM, à l'adresse ci-dessus.

En voici un extrait :

"Investi par le Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, François Hollande se prépare à un exercice de démagogie durable pour faire la démonstration de son engagement environnemental. Certes, il n'en a pas beaucoup fait état pendant la primaire. Pas plus, d'ailleurs, que ses rivaux, qui tous se sont contentés d'en appeler de manière incantatoire à la "révolution écologique", sans doute pour rassurer leurs alliés Verts. Tout cela sans envie ni conviction aucune, chacun l'aura constaté. François Hollande a toutefois mis en ligne sur son site Internet une série d'engagements écologiques, dont la lecture laisse pantois. Il en avait déjà appelé cet été à la création d'un "livret de développement durable", sans se rendre compte que le LDD existait déjà depuis 2007."


F. Hollande et le nucléaire

Négociations PS-EELV: week-end et semaine décisifs

Après des mois de négociations entre socialistes et écologistes pour un éventuel accord pour 2012 en cas de victoire de la gauche, le week-end et la semaine à venir seront décisifs alors que la situation semble inextricable sur l'EPR de Flamanville (Manche).

Le calendrier est serré puisque PS et EELV ont convenu d'achever leurs pourparlers mi-novembre. Le PS a "l'obligation de faire un point très précis au prochain bureau national" mardi, selon Michel Sapin, négociateur socialiste. Quant aux écologistes, ils doivent soumettre l'éventuel accord au Conseil fédéral (parlement) d'EELV du 19 et 20 novembre.

Les prochains jours seront mis à profit pour tenter de "résoudre les points durs": nucléaire, aéroport Notre-Dame-des-Landes, question de la proportionnelle et de la retraite à 60 ans, a observé jeudi Denis Baupin, négociateur EELV.

Vendredi, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, s'est invité dans ces discussions en demandant "au nom de la France" à François Hollande" d'arrêter de négocier avec les Verts sur le nucléaire".

"Grossièreté", lui a répliqué M. Sapin, tandis la patronne d'EELV, Cécile Duflot, l'a accusé de se comporter "comme le VRP politique du lobby nucléaire", et demandé au "nom de quelle France il parlait".

Le point le plus difficile des négociations porte sur le maintien de la construction du réacteur nucléaire de 3e génération (EPR) de Flamanville. La déclaration du candidat PS à la présidentielle, lundi soir, sur sa volonté de "préserver un EPR" si "toutes les règles de sécurité" sont respectées, a jeté un froid alors qu'EELV fait de son arrêt une condition sine qua non d'un accord.

Position du PCF sur la polotique énergétique et le nucléaire :

« Le débat énergétique ne peut se satisfaire de tractations de couloirs »

Le débat public et citoyen sur la politique énergétique de la France prend de l’ampleur dans le cadre des élections présidentielles et  législatives 2012. Ce débat doit se poursuivre de manière sérieuse et approfondie.
 
Or des tractations sont en cours, entre le Parti Socialiste et Europe Ecologie-Les Verts visant à attribuer quelques postes de députés à ces derniers sur la base de la fermeture d’unités de production nucléaire ou l’arrêt du chantier de l’EPR de Flamanville
 
Les communistes n’ont pas l’intention de laisser les batailles politiciennes guider la politique énergétique de la France.
Ils proposent, avec leurs partenaires, dans le cadre du programme populaire partagé du Front de Gauche, un grand débat public sur les enjeux énergétiques permettant aux citoyen-nes et aux salarié-es d’en être partie prenante.
 
En effet, en aucune façon, la politique énergétique de la gauche pour la France et l’Europe ne peut s’affranchir des enjeux énergétiques planétaires tels que le droit à l’énergie pour tous à un prix abordable, le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources, le développement de la recherche, la complémentarité des sources d’énergie avec les ENR, la sécurité de toutes les installations … La gravité de la situation qui peut mettre en péril l’avenir de notre planète et de l’humanité mérite l’examen de réponses pertinentes et réalistes sans exclusive. Ce débat ne peut se satisfaire de tractations de couloirs.
 
C’est d’autant plus déterminant que l’avenir de bons nombres de salariés et de familles de ces régions en découle, tout comme les factures énergétiques des Français qui atteignent déjà les limites du tolérable.

 


L’EPR de Flamanville sera mis en service en 2016.


Un retard de près de quatre ans qui s’explique notamment par le fait que Flamanville est la première centrale nucléaire construite en France depuis 15 ans et qu’il a fallu réévalué les estimations des travaux à mener.

 

« Le chantier, prévu initialement pour s’achever en 2012, avait été ralenti pour des raisons structurelles et conjoncturelles. Aucune centrale nucléaire n’ayant été construite en France depuis 15 ans, les estimations des travaux à mener, notamment en matière de génie civil (ferraillage, platine nettement supérieure à l’estimation initiale…) ont dû être réévaluées », a indiqué EDF dans un communiqué.

 

 


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