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Eclaircie après la pluie -
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6 janvier 2011

Peintres dans leur "atelier"

 

L'atelier de Rembrandt :

Le fonctionnement de cet atelier était celui d’un peintre dans la Hollande du 17ème siècle.
Il y a le témoignage écrit de contemporains qui connaissaient bien Rembrandt. On sait par exemple que Rembrandt avait beaucoup d’élèves qui payaient leurs cours en plus des apprentis à long terme traditionnels.
L’atelier de Rembrandt était une entreprise qui marchait bien. Outre les apprentis et les élèves payants, de nombreux jeunes peintres venaient prendre les conseils du Maître .Il est certain que Rembrandt a signé certains de leurs tableaux, ce qui, compte tenu de la similitude des matériaux, de la technique et parfois de la façon de peindre, a rendu difficile l’attribution de certaines œuvres.

Rembrandt - L'artiste dans son atelier - 1628

Rembrandt - L'artiste dans son atelier - 1628

Beaucoup d'œuvres habituellement attribuées à Rembrandt ont une paternité aujourd'hui contestée par les experts

Van Gogh peignant des tournesols, peint par Gauguin :

Fichier:Paul Gauguin 104.jpg

 

Matisse :

Atelier- studio sous les toits  peint par Matisse en1903




L'atelier rouge de Matisse (1911)

Dans L'Atelier rouge, il est difficile de distinguer la perspective, les frontières entre objets disparaissent. Seuls le dessin des meubles avec des lignes orange et les cadres des tableaux permettent de se figurer l'espace.  

Courbet :

Fichier:Courbet LAtelier du peintre.jpg

L'atelier du peintre de Courbet (1855)
sous-titre de l'œuvre : "Allégorie Réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (et morale)"

Avec l'Atelier du peintre, Courbet remet en cause la hiérarchie des genres en livrant là une sorte de manifeste personnel, il élève la scène de genre au rang de la peinture historique, dont il utilise d’ailleurs le format. Courbet mêle dans ce tableau toutes les catégories traditionnelles : le paysage, la scène de genre, le nu, le portrait de groupe, la nature morte… La toile est, de fait, une galerie de portraits, c’est-à-dire une réunion de figures connues, d’allégories ou simplement de différentes catégories sociales. Il cherche ainsi à donner à tous ces genres leurs lettres de noblesse. Par les mots « allégorie réelle », le peintre prévient son public que chacun des personnages représente une idée en même temps qu'un être de chair. Sous l'influence de Proudhon il se fait moralisateur et c'est le monde qu'il entend juger. Le nu peut être perçu comme une représentation allégorique de la peinture qu'il admire et qui inspire l’art de Courbet. Le sous-titre donne par ailleurs la mesure du propos ambitieux et un peu énigmatique du peintre. Courbet cherche en effet à faire une sorte de bilan de son œuvre à travers ce tableau. Le thème de la création artistique n’est pas inhabituel mais Courbet le renouvelle en se plaçant au centre, en se positionnant en tant qu’acteur principal. Il revendique ainsi son statut d’artiste.(Cf. Wikipédia) L'autoportrait devient au 19è le manifeste d'une façon nouvelle de comprendre le rôle de l'artiste dans la société. Courbet se peint peignant un paysage ; a côté de lui se tient un modèle nu, un gros chat blanc et un enfant, symboles de pureté et d'ingénuité. L'artiste, au centre de deux groupes antagonistes,  les riches notables et les pauvres travailleurs, est le médiateur de cette réalité : la peinture se charge de significations idéologiques et morales.

CIMG1361Atelier d'un peintre représetant un modèle de la Vierge à l'enfant. Tableau de la Renaissance exposé au muséedes beaux-arts de Dijon.

 

MILLET :
Il fait la connaissance, en 1847, d’un  fonctionnaire  qui fréquente la bohème parisienne, Alfred Sensier, fils de notaire, qui deviendra son mentor, son courtier, le propriétaire de sa maison à Barbizon et  son biographe. Il est reçu au Salon avec « Œdipe détaché de l’arbre » qui est remarqué par la critique, Théophile Gauthier et Théophile Thoré, notamment.

Pour voir la vidéo consacré à Millet à Barbizon où l'on peut visiter son atelier, cliquez ici.

Bazille Frédéric jean (1841-1870)

"L'ateler de Bazille, 9 rue de la Condamine à Paris" (1870)

Bazille a loué cet atelier en janvier 1868, dans le quartier des Batignolles, 9 rue de la Paix. L'année suivante cette rue sera débaptisée et s'appellera (et c'est son nom encore aujourd'hui) rue de la Condamine. Le tableau s'appelle pour cela Atelier de Bazille, rue de la Condamine. Cela permet aussi de le différencier d'autres ateliers peints par Bazille

Il partagea des ateliers avec Monet et Renoir. Il est méconnu à cause de sa mort prématurée, au cours de la guerre avec la Prusse.

Henri Fantin-Latour :

Henri Fantin-Latour,Un atelier aux Batignolles,© RMN (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Un atelier aux Batignolles (1870) accroché au Musée d'Orsay

On reconnait Edouard Manet au centre de la toile.il a l'air de défier le spectateur. C'était un des chefs de file de ce courant avant- gardiste.
Lui, Fantin-Latour était en réalité plus traditionnel qu'eux mais il n'a pas menageait son soutien à son ami, Manet.

Site du Musée d' Orsay (Cliquez ICI)

Picasso :Le peintre et son modèle dans l'atelier - Os tardives de Picasso - Pompidou Center

http://www.bluetravelguide.com/photosBTG/00/00/05/50/ME0000055039_3.JPG



Quelques musées où voir ses œuvres :

  • Musée National Picasso, Paris
  • Museu Picasso, Barcelona
  • www.fundacionpicasso.es (Casa Natal, Malaga)
  • Musée National d'Art Moderne (Centre Georges Pompidou, Paris)

    Un cdrom (Mac-PC) à recommander vivement :

    Picasso : un homme, une oeuvre, une légende
    édité avec la collaboration de Claude Picasso, son fils
    Grolier Interactive 1996 / Laurent Wolf
    600 reproductions d'oeuvres, 120 photos de l'artiste

  • Picasso en DVD (Le Mystère Picasso [1956], de Clouzot, etc.)

    Site :
  • www.picasso.fr
  • A

Au XVIème siècle (début) contrairement à Dürer (Cranach et Dürer possédaient chacun un atelier), son contemporain, Cranach affirme le statut moderne de l'artiste comme individu. Cranach tire parti d'un système encore médiéval de poduction collective et artisanale. L'entreprise qu'il anime, emploie près de 15 personnes ; on suppose qu'il exécute lui-même les commandes prestigieuses, même s'il reste difficile de reconnaître la main de ses collaborateurs de celle du maître.

 

 Musée-atelier de Rosa Bonheur                            

 

Fichier:Rosa Bonheur's atelier in Thomery, 2009-09-19 004.jpg

Depuis déjà quelques années,Rosa Bonheur avait atteint une grande renommée, et son atelier de la rue d' Assas était constamment visité par des admirateurs, des courtisans, des amateurs d'arts de nombreux pays, et, bien sûr, par des membres de la Cour Impériale. Mr de Morny lui-même y venait souvent. Cette vie mondaine et agitée ne convenait pas au caractère indépendant, et un peu farouche, de l'artiste, ni ne lui laissait assez de temps pour travailler. Comme elle le disait elle-même, Rosa Bonheur souhaitait "s'en aller aux oiseaux", c'est-à-dire se retirer loin et des bruits de Paris, pour se replonger dans la nature.

Le Comte d'Armaillé, gendre du Général de Ségur, lui signala que le château de By était à vendre. Elle fut enthousiasmée par la maison, le parc, et la forêt de Fontainebleau. Elle s'y installa en 1859. Elle avait 37 ans, et était au faîte de sa gloire.

Chateau de Rosa Bonheur

Située en bordure de la forêt de Fontainebleau, en haut des collines quadrillées par des murs sur lesquels mûrissait le raisin qui fit la renommée de Thomery, cette demeure séduisit Rosa Bonheur par son calme, son isolement, sa proximité de la forêt, où vivaient tant d'animaux que cette artiste illustra dans ces oeuvres.

Des transformations intérieures furent nécessaires pour rendre la maison confortable. Mais, peintre animalier, Rosa Bonheur avait besoin de modèles. Déjà, à Paris, elle possédait de nombreux animaux. A By, elle fit aménagé dans le parc des cabanes et des enclos pour ces moutons, cerfs, isards, chevaux, etc... Plus tard, elle eux-même deux jeunes lions, et une cage spéciale fut installée.

L'aménagement le plus important fut la construction d'un vaste atelier, au-dessus des communs. Réalisé dans le styles de l'époque, l'aspect "moderne" de ce bâtiment - en surélévation - et de sa liaison avec la maison, heurte l'harmonie architecturale de l'ensemble.

Aujourd'hui, l'intérêt principale de cette construction est qu'elle est le reflet exacte de ce qu'était - au XIXème siècle - l'atelier d'un peintre de grand renon.

L'intérieur de l'atelier du château de tommery

 

Ateler flottant de Monet.

 

 

 

 

 

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