Les handicapés font aussi le trottoir

Laurent B

 16, route

 2 Ver

Monsieur l’adjoint au Maire chargé de la voirie et des réseaux divers, ou de l’urbanisme et des travaux…comme on dit maintenant pour faire changement…au moins dans les mots. L’ère de la communication a touché tous nos hommes politiques…et toutes nos femmes. Parité oblige.

Je me permets de vous écrire, concernant un problème de trottoir, route des Andelys. Certes, il s’agit d’un problème mineur par rapport à ceux que vous êtes amené à traiter, comme celui, par exemple,  du déplacement de la gare, qui, soit dit en passant, est très bien dans le centre ville de notre cité- nul besoin de s’arracher les cheveux pour trouver une idée. Inutile de réfléchir pour savoir ce que vous pourrez bien faire de cette caserne, de la fermeture de laquelle vous n’êtes pas responsable.

Cette route est une entrée dans notre ville, interface avec des cités dortoirs, telles que Pressagny l’Orgueilleux ou Notre Dame de l’Isle. Les voitures arrivent à toute vitesse pour aller consommer ou travailler ou sortent à vive allure, pour aller dormir (Evidemment, j’ai fait une métonymie ; je voulais parler des chauffeurs et de leurs passagers et non des voitures. Celles-ci ne dorment pas d’ailleurs).

Je veux vous entretenir d’un problème quotidien de vos concitoyens qui votent et paient leurs contributions. Les trottoirs, par exemple, surtout lorsque l’on est une municipalité verte, qui a était élue avec des partenaires, les tendres écologistes.

Ou bien autre question importante : où garer sa voiture (où la remiser, pour ne plus polluer, quand l’automobiliste mute en piéton) ?

C’est en suivant les prescriptions de la municipalité précédente que ma voiture, garée sur la chaussée, comme m’y avait invité la maréchaussée, fut entièrement disloquée, il y a environ 10 ans, par un bolide qui entrait dans la ville, à plus de 50 km/h car elle  empiétait trop sur cette chaussée manifestement dangereuse. Cela dura 10 longues années lorsque un papillon de la police municipale m’enjoignit de ne plus me garer sur le trottoir, au motif que je gênais les piétons.

Je suis moi-même piéton et j’ai toujours prêté attention à laisser un passage suffisamment grand sur le trottoir pour une poussette d’enfants. J’ai pensé que la police municipale se rendrait compte de ma bonne foi, automobiliste soucieux de l’intégrité physique de tous.

Je fus très dépité de voir mon quartier de Vernonnet  n’être que partiellement réhabilité (chaussée refaite rue du docteur Chanoine, fils du téléphone et électrique enterrés…) ; les aménageurs (experts grassement payés) n’ont prévu assez de places de parking pour les riverains, qui bien que pauvres, pour la plupart, ont néanmoins quelques visiteurs. Alors, nos édiles eurent l’idée de faire garer les véhicules sur le trottoir (la place des véhicules y fut matérialisée, comme le montre les clichés joints). Ceux-ci étant déjà étroits, il est très difficile au piéton que je suis, de passer pour aller en ville. La route des Andelys n’eut pas ce traitement et resta dangereuse malgré les accidents et nos avertissements, en réunion de quartier notamment.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir deux PV sur le pare-brise de mes véhicules.
Dans une lettre de demande d’indulgence au commissaire de police, nous relations ces faits pour, au moins que la tolérance admise là bas, le fut aussi ici. La maréchaussée ne fit pas preuve ni de mansuétude ni de compréhension. Je me tourne maintenant vers vous en espérant que vous ferez preuve de plus de pertinence que les policiers que vous dirigez, pour prendre les mesures qui s’imposent.

Apparemment cette dime municipale n’a pas eu d’effets pédagogiques, de nombreux riverains continuent de se garer sur les trottoirs défoncés de la route des Andelys, continuant de privilégier la prudence, à moins d’avoir bénéficiés, eux (mieux placés sans doute), de l’indulgence des autorités politiques devant tant de négligences et d’incohérences.

Merci de votre compréhension

Laurent Bercheux

Comments

[michelle]

le p^roblème des commentaires est qu'"ils n'ont pas de vie bling bling , pardon, je voulais dire publiquen comme lesfemmes. Non. pas les femmes publiques, les femmes bling bling
bref, les commentaires
(qui s'allongent et se tortillent)
pour faire plaisir aux amis
les commentaires ne sont jamais que cachés, ce qui leur perlmet de vivre heureux
bonjour les ami(e)/s