Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Eclaircie après la pluie -
Eclaircie après la pluie -
Publicité
7 novembre 2009

Identité nationale

J'avoue que je n'ai jamais pensé à cette question qui fait l'objet aujourd'hui d'un débat lancé par un membre du gouvernement Sarkozy, dont le père a quitté la Hongrie. Lorsque je voyage et qu'à cette occasion, je dois passer des frontières entre Etats, et qu'on me demande qui je suis, j'avoue que je réponds (par commodité ?) que je suis français. Mon interlocuteur semble savoir ce que cela veut dire et me demande souvent si je connais "Paris", ou si je connais Zidane ou Barthès.
Effectivement, je suis né par hasard sur le sol et dans les frontières de la nation française, je relève des lois votées par le parlement français, j'ai une carte d'identité française et je n'ai pas l'intention d'habiter un paradis fiscal pour fuir l'impôt sur le revenu que tout foyer fiscal français doit déclarer.
En fait j'y ai pensé malgré moi, grâce à mon beauf "hollandais" qui a obtenu une  carte de séjour (il a des papiers en règle, lui), il paie des impôts en France où il a épousé une française (la soeur de mon épouse) où il travaille, mais où il n'a pas le droit de voter ( sauf aux scrutins locaux et européens parce que ressortissant de la Communauté européenne). Je me suis défini comme un français le jour où il a souhaité rester "hollandais". Quelque soit le choix d'une nouvelle nationalité qu'on peut être amené à faire, coexiste toujours un fort attachement sentimental au pays d'origine, au pays de ses parents.

Alors, j'ai été sommé de me définir aussi, moi qui  ne revendiquais aucune appartenance, moi qui revendiquais seulement  de ne pas être identique à mon voisin, auquel je ne voulais pas ressembler.
J'ai été tenu de me définir français, puisque mon beau-frère se disait hollandais au moment du choix qu'il était encouragé à faire (peut-être malgré lui)
Puis en réfléchissant à ce qui nous rapproche ( hormis nos conjointes) c'est peut-être que nous sommes européens et en fin de compte très humains.
Eureka !  En écrivant cet  article, je n'ai pas succombé au débat tronqué de monsieur Besson ( le traitre, c'est désormais son identité,lui qui avait décrit Sarkozy comme  un "néo-conservateur américain à passeport français), au faux débat, qui posé dans d'autres circonstances auraient été intéressant, au moment où monte le chômage et les inégalités. J'ai pris conscience que nous sommes tous deux dans le même bateau (galère-gare aux conséquences  de la modification du climat). Je suis un hominidé.

Voir ce qu'en pense le philosophe Michel Onfray sur le site du Nouvel Obs :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/20091028.OBS6110/michel_onfray__le_debat_de_lidentite_nationale_nest_pas.htmlx
Vous pouvez copier ce lien

Publicité
Publicité
Commentaires
C
26/11/2009<br /> Communiqué de presse de l'Union régionale CFDT de Haute-Normandie<br /> Le débat sur l' Identité nationale, « Ça sera sans nous ! »<br /> Depuis le 2 novembre et jusqu'au 2 février, le ministre de l'Immigration, de l'intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, Eric Besson, organise un débat sur l'identité nationale dans toutes les préfectures et sous-préfectures de France. Associations, syndicalistes, citoyens y sont invités pour débattre et répondre à la question : «Qu'est-ce qu'être Français ? » Parce que cette initiative a des objectifs électoralistes à la veille des Régionales, la CFDT, à l'issue de son bureau national, a choisi de ne pas participer à ce débat et appelle ses équipes à ne pas répondre aux sollicitations des préfectures. Ce débat est très mal venu à l'heure où les Français attendent des réponses à leurs préoccupations quotidiennes que sont la montée du chômage et des précarités. Pour la CFDT, un tel débat pourra occulter les vraies questions auxquelles le gouvernement se doit d'apporter des réponses concrètes : sortir le pays de la récession et du chômage de masse, répondre aux craintes<br /> des salariés et donner des perspectives à une jeunesse qui n'entend parler de crise depuis quelques décennies.<br /> Le fait que cette réflexion soit organisée sous l'égide du ministère de l'Immigration oriente le débat et risque de stigmatiser la population immigrée ou issue de l'immigration. L'urgence est plutôt dans la consolidation notre cohésion sociale, dans une France en crise où le risque de repli est important.<br /> Pour la CFDT, s'il est un sujet qui nécessite véritablement une impulsion politique pour continuer à se construire, c'est avant tout la citoyenneté européenne, fondée sur son modèle social. Dans le contexte de la ratification du traité de Lisbonne, c'est pour la CFDT, le véritable enjeu de l'avenir à investir.
B
Les commentaires aussi begaient
R
Sarkozy, qui bégaie devant les agriculteurs, leur a redit "c'est la terre qui nous nourrit" ; cela renvoyait à un peuple français, peuple d'agriculteur (ça fait toujours plaisir quand on ne représente pus que 2% de la population active). Faute de savoir flatté les animaux au salon de l'agriculture comme un Chirac,au zénith de sa popularité maintenant qu'il n'est plus rien ,Sarkozy flatte les paysans. IL se prend pour un physiocrate.
B
La gauche est réticente pour participer au débat sur l'identité nationale, outre qu'elle ne veut pas se faire instrumentalisée, pour elle "identité nationale" veut dire "nationalismes", donc pétainisme.
B
On redécouvre l'école républicaine.C'est à l'école qu'on demande aux enfants qui la fréquentent et qui ne sont pas obligatoirement français (RESF en sait un bout là-dessus), l' hymne national français, qui est un chant révolutionnaire
Publicité