Vérité aujourd'hui, mensonge demain
Le journaliste d'investigation, le documentariste la traque pour dénoncer des abus, des scandales, l'insupportale ou le juge pour rendre la justice. Sa recherche pour de si nobles causes doit s'accompagner d'une recherche de la responsabilité. On ne peut pas accuser à la légère lorsque des intérêts vitaux sont en jeu. Bien sûr Outreau est un exemple d'une vérité outragée. La vérité sortait de la bouches des enfants, pas de celle des prévenus qui clamaient leur innocence. Qui croire ? Les vérités du juge d'instruction révélées par la presse par le trou du secret d'instruction ? L' époque a sa vérité. Il faut souffler dans le sens du vent. Ou dans le sens du courant du lac où l'on pêche en eaux troubles la perche du Nil. Lorsque j'ai entendu cette histoire, j'étais bouleversé. Mon horreur de l'horreur économique était confortée par ce récit d'un troc machiavélique. OUI, mais quelques temps plus tard, c'est la révélation que le réalisateur a pris quelques libertés avec la vérité pour amplifier l'impact de son propos. Celui-ci se défend en accusant ses détracteurs de vouloir le salir pour continuer leur bussiness. Qui croire ? Comment est-on informé de tous ces évènements, nous simples citoyens. Par des médiateurs, des hommes de médias, les journalistes. Ils ont une grande responsabilité. Le journalisme d'investigation a été défendu par EDWY Pleynel lorsqu'il était Rédacteur en chef du Monde, le journalisme de décryptage qui ne s'arrête à la première impression, qui ne caresse pas le lecteur dans le sens du poil, mais qui donne les clefs du débat pour que chaque citoyen se fasse une opinion.