Hymne national Haïtien :

"Pour le pays, pour les ancêtres, marchons unis. Dans nos rangs point de traitres, du sol soyons seuls maîtres."

Il n'y a pas que les Haïtiens pour entonner leur hymne National.
Au moment où François Fillon va au front, enterrer le débat sur l' identité nationale qui était mal parti, à quelques cinq semaines des élections régionales (les sondages laissent entendre que le PS devrait réaliser un grand schelem, moins la Région présidé par l'occitan Georges Frêche qui agite le chiffon rouge des élites parisiennes- c'est toujours bon au pays du Languedoc pour pêcher quelques voix autour de l'étang de Thau.

Francois Fillon et Eric Besson, à l'issue d'un séminaire sur l'identité nationale,
le 8 février 2010 à Paris

Les G.I. certes ont débarqué rapidement avec 9 000 hommes, des blindés, des hélicoptères mais aussi de la nourriture. L'armée américaine a rapidement pris le contrôle des aéroports et autres ports ; elle a certes privilégié ses propres avions au détriments des autres états et des ONG humanitaires, mais ce n'est pas une armée d'occupation qui fait comme si elle était chez elle. Elle a une mission humanitaire. De la nourriture estampillée "Cadeau des États-Unis", a était distribuée dans le bidonville de la cité du soleil devant les caméras avec les casques bleus brésiliens qui connaissent bien ce quartier.

Il faut dire que les Haïtiens sont méfiants envers les américains qui sont déjà venus 3 fois (en 1915, 1994, 2004) mais là les américains sont vraiment venus aider Haïti avec leur navire hôpital, "le comfort" (le bien-nommé), les gros moyens de l'armée mobilisable rapidement. Les États-Unis offrent un autre visage, celui du presque noir "Barack Obama" affiché sur les Tee-Shirts de Haïtiens qui ont faim.

"Nous sommes venus à la demande du Président Préval"."Onveut gagner leur respect en les aidant".
Mais l'État Haïtien est considéré par beaucoup d' Haïtiens comme absent. Et pour cause : le palais présidentiel, le palais de la justice,le parlement et de nombreux ministères se sont effondrés. Le Président Préval a été privé de communications pendant prés de é jours ; l'État haïtien était déjà fragile avant le séisme. La Minustah (mission de l' ONU dont le chef Tunisien est décédé durant la catastrophe, pour la stabilisation de Haïti) était déjà présente, ainsi que de nombreuses ONG qui se substituaient à l'État dans de nombreux domaines. La population était déjà touché par un chômage de 70 % de la population active.

ET l'Europe, dont la France, dans tout ce chaos reste-t-elle visible, malgré les nombreux subsides qui sont mobilisés par la population et les artistes, et la présence de la Protection Civile et de nombreuses ONG ?
Certes l'Europe c'est plus loin que les États-Unis et il fallait d'abord répondre à l'urgence : secourir les personnes ensevelies et les blessés. D'ailleurs cette urgence a été levée. Cela n'a pas empêché de trouver un Énième survivant, un nouveau miraculé, enseveli sous les décombres de sa boutiques, au bout de 27 jours.
Les États-Unis sont aussi intervenus rapidement pour empêcher un exode massif vers la Floride qui n'aurait pas manqué d'être touché après l'exode cubain. Cette opération a pu être menée parce que seule l'armée américaine peut le faire dans le monde entier, question de budget militaires plus important aux États-Unis (1500 euros par habitant contre 347 dans l' UE. On dit que l'Europe est un nain militaire, c'est un choix qu'il lui convient d'assumer ; mais ce qui est plus grave l'Europe est aussi un nain politique, nous n'avons pas entendu parlé de Catherine Ashton ou de Herman Van Rompuy.

Respectivement "ministre des affaires étrangères et Président" de l'Europe

La France, l'État haïtien, l'ONU (Bill Clinton avait été nommé en Avril 2009, "émissaire spécial" de l' ONU à Haïti ; il est venu à Montréal en famille mais sans Monica Levinski) et les États-Unis ont participé à la Conférence internationale "de amis d'Haïti " qui s'est tenue à Montréal pour envisager la reconstruction future d'Haïti ; Cuba et le Vénézuela n'étaient pas à cette Conférence, boycottant les États-Unis, accusés par ces deux pays (et par d'autres) d' "occuper Haïti".

Une quinzaine de pays, dont les Etats-Unis, la France, le Brésil, l'Espagne et le Mexique, ainsi que les Nations unies et plusieurs organisations internationales ont participé à la conférence présidée par le chef de la diplomatie canadienne,

Lawrence Cannon. Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner en compagnie du ministre canadien Lawrence Cannon.

Les ministres français et canadiens des affaires étrangères

les GI débarquèrent à Haïti

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