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Eclaircie après la pluie -
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19 janvier 2012

Comment les jeunes aiment aujourd'hui ?

La plupart des êtres humains ont besoin d’avoir des rapports sexuels (au moins pour procréer), mais aussi d'aimer ou d'être aimé.

Les études sont de plus en plus longues aujourd’hui.

  • soit pour entrer plus tard sur un marché du travail qui n'offrent pas assez d'emplois
  • soit parce que les fonctionnaires sont recrutés avec un diplôme plus élevé : les professeurs des écoles (ex instituteurs) et les professeurs du second degré sont recrutés depuis 2011, avec un Master, diplôme (Bac + 5), (Ancien DESS, diplôme d’études supérieures spécialisées).
  • soit parce que il faut un diplôme plus élevé, dans le privé,pour un emploi de même niveau : pour être caissière un certificat de fin d étude était suffisant, il faut maintenant au moins un niveau bac pour postuler à cet emploi.

    Ce n'est qu'après ces études qu'on a l'impression de rentrer véritablement dans la vie d'adultes.
    Étudiant, on vit des subsides des parents et les jeunes acceptent cette dépendance économique.
    Les parents sont de plus en plus permissifs quant à la vie sexuelle de leurs enfants ( les parents se révèlent plus permissifs au plan des attitudes sexuelles pré maritales et extra-maritales. Ceci est lié aux mutations rapides, dans le champ de la sexualité, qu'a connues notamment le discours religieux qui faisait de la virginité, du mariage et de la reproduction le fondement des conduites sexuelles. A ces conduites s'est substitué, en une génération, un scénario sexuel basé sur une quête plus hédoniste, surtout chez les adolescents et les jeunes adultes (les étudiants en général).


    Ces jeunes font des expériences amoureuses, mais sans vie réelle de couple, même si par commodité, ils cohabitent. Cette cohabitation n'est pas fréquente et la vie en couple précède souvent cette cohabitation

    La vie en couple est engageante certes, mais dans l'instant, sans penser au lendemain, sans trop se poser la question de l'avenir du couple. La durée de celui-ci compte peu, même si cette vie avec un partenaire exclusif est importante,tant qu'elle n'ampute pas la liberté de l'individu qui est sommé de s'épanouir.Les jeunes ont le même comportement quelque soit le lieu d'origine, mais ceux des milieux populaires  sont plus vite en couple. En revanche, les filles quittent généralement plus tôt le domicile parental que les garçons. Ainsi, entre 18 et 21 ans, une jeune fille sur quatre ne vit déjà plus chez ses parents contre seulement un jeune homme sur dix. Les jeunes femmes partent les premières car, en moyenne, elles vivent en couple et ont des enfants plus tôt.

    Puis vient l'ennui.
    Mais d'où vient l'ennui ?
    L’ennui nous rend mélancolique ou impatient, il survient quand nous n’arrivons pas à nous occuper et que les choses perdent leur intérêt. Rien n’est plus morne que cet état.
    Nous sommes dans un restaurant et attendons notre plat, nous  jetons des regards aux alentours, mais rien ne nous détourne de ce sentiment de vide. Que ne donnerions-nous pas alors pour accélérer le temps ?

    L’ennui nous place devant plusieurs paradoxes :
    - nous sommes oppressés, alors que nous avons tout le temps. Et ce temps que nous aimons avoir, nous voulons le fuir. Le temps que nous aimons long nous oppresse et nous le tuons ! L’ennui ne vient pas des choses ennuyeuses, remarque Heidegger, tout comme l’amour ne vient pas seulement des personnes dont nous tombons amoureux. C’est une disposition en nous qui rend les choses aimables ou ennuyeuses – si nous fuyons l'ennui, c’est qu’il est déjà là et signifie quelque chose de fondamental.



    Dans l’ennui nous sommes abandonnés à nous-mêmes et dépossédés de nos tâches habituelles. Mais cette dépossession n’est-elle pas aussi libération ? Un moment où nous comprenons qui nous sommes, nous qui pouvons décider à tout instant de ce que nous faisons...
    L’ennui se cristallise souvent sur le couple. Il semble sonner le glas de l’amour ? Nous avons fait le tour de l’autre, nous n’avons plus rien à lui dire : « Si je m’ennuie, c’est que je ne t’aime plus, que je te connais trop, que tu ne m’intéresses plus. »
    Grossière erreur, car nous ne le connaissons jamais vraiment. Tout comme nous ne nous connaissons jamais nous-mêmes.




    Notre vocation humaine à l’insatisfaction est normale, structurelle, et n’est due ni à notre incompétence, ni à l’incomplétude de l’autre. Pas la peine d’incriminer le couple dans cette affaire éminemment personnelle qu’est l’ennui,  « Actuellement, l’image de la non-vie, c’est le couple monogame durable. Une incarnation de la routine, de l’avilissement, de l’engraissement, de l’embourgeoisement, de la passivité. Et c’est cette mythologie-là qui nous plombe.

    Pourquoi devoir tout le temps obéir aux injonctions de multiplicité ? Dans la société contemporaine des individualismes solitaires, nous devenons prisonniers de mots d’ordre culturels : il faut réussir. L'amour-passion doit durer; S'il ne dure pas, c'est que nous n'aimions pas l'autre assez.

Tout amour passion est donc une illusion d'amour et, en fait, amour de soi-même.
Il est désir de se retrouver, et non de se perdre ; d'assimiler autrui, et non de se donner à lui ; il est infantile, possessif et cruel, analogue à l'amour éprouvé pour la nourriture que l'on dévore et que l'on détruit en l'incorporant à soi-même.
L'amour action suppose au contraire l'oubli de soi, et de ce que l'on fut; il implique l'effort pour améliorer l'avenir de celui que l'on aime. Et si souvent l'aveuglement, et l'on ne sait quelle complaisance pour nos caprices, nous font désirer d'être passionnément aimés, il n'en reste pas moins que celui qui est aimé ainsi sait confusément qu'il n'est pas l'objet véritable de l'amour qu'on lui porte ; il devine qu'il n'est que l'occasion, pour celui qui l'aime, d'évoquer quelque souvenir, et donc de s'aimer lui-même.

Alors se mettre en couple c'est passer un bon moment ensemble et voir s'il est possible d'espérer plus, voir comment la relation évolue. L'autre ne doit pas être un obstacle à son épanouissement. L'individu est encore dans une période de construction, il doit obtenir un statut professionnel.
Aussi le couple devient-il instable devant cette exigence de statut. Surtout, ilne fautr pas mettre trop la pression sur l'autre, de peur de lui faire peur, ne pas envisager l'avenir, simplement avc"ec humour évoquer des snénarios pour un éventuel futur commun.
Le couple a toujours la cote, il a des enfants souvent avant la mariage, célébré souvent en grande pompe, pour officialiser le couple, auprès de la famille et des amis de la famille. Pour  officialiser le couple, le PACS a fait son apparition en 1999 ( En 2010, l'Insee a comptabilisé 3 Pacs pour 4 mariages. Cet écart ne cesse de diminuer depuis 2000. Les couples homosexuels ne représentaient que 6% du nombre total de pacsés début 2009.)

Près de 260 000 mariages s'étaient déroulés en France en 2007. Avant 2009, le nombre d'unions était stable depuis les 20 dernières années (même nombre de mariages célébrés en France    en 1987) mais en nette baisse par rapport à 1972 avec presque 2 fois moins de cérémonies célébrées en France (416500 unions). Entre 2003 et 2004, l'âge moyen du premier mariage est de 28 ans pour la femme et 30 ans pour l'homme. Selon le recensement INSEE de 2007, le nombre de naissances hors mariage a représenté 50,5 % des naissances en France contre 48,4 % en 2006.

Le pacs continue régulièrement d'augmenter, alors que le nombre de mariages régressent légèrement (-50 000 entre 2000 et 2010). Les unions libres (C'est l'union de fait entre deux personnes, de même sexe ou de sexe différent, qui vivent en couple. L'union de fait peut ou non être accompagnée d'un pacte civil de solidarité) progressent, mais il n'existe pas de statistiques officielles, car aucune déclaration n'est exigée. On parle aussi de concubinage qui peut apporter certains droits ( ex: droit à la couverture social du concubin).
Il peutentraîner certains effets juridiques, s'il est notoire (c'est à dire constaté par  un acte notarié).

Les divorces (ne concernent que les couples mariés), en France.

En 2008, 129 379 divorces ont été prononcés en France métropolitaine.
Après la hausse exceptionnelle en 2005, expliquée par la mise en œuvre d’une procédure simplifiée de divorce, le nombre de ruptures redevient proche de celui de 2004.
Les divorces prononcés en 2008 sont majoritairement des divorces par consentement mutuel.
En 2007, la femme dans cette situation est alors âgée de 40,4 ans en moyenne et l’homme de 42,9 ans.
Les époux sont en général plus âgés dans les divorces contentieux. 

Les divorces après des mariages de courte durée sont majoritairement par consentement mutuel.
En 2009, le taux de divorce est maximal après cinq ans de mariage.

 

 

Plus de personnes vivant seules, avant une mise en couple, des mises en couple plus tardives (allongement des études,...), des unions plus fragiles (comme en témoigne l'augmentation des divorces)... mais aussi des personnes âgées plus nombreuses, un premier enfant de plus en plus tard... Conséquence : les hommes et les femmes vont connaître plus souvent d'autres unions.

 

 

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Commentaires
Y
Sexe et business , même combat: la manipulation médiatique sur le sujet conduit à faire du sexe le meilleur moyen de produire et de vendre ; Et l'"Amour" là dedans ? Il a été dévoyé par le système libéral mercantile qui donne des arguments aux "anti- Croisés" qui s'autoproclamant "E.I."; Il s'agit là d'une évolution sociétale irréversible .(C.f; Stephen William HAWKING )
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