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Eclaircie après la pluie -
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12 mars 2011

Mots ou expressions rares dans les SMS

Le mot a une vie qui lui est propre, qui nous échappe parfois lorsqu'il n'est plus guère usité.
ll s'échappe discrètement, trop vieux pour se faire entendre ; son sens vient à nous échapper.

Pourquoi le faire revivre ?

Comme pour le saluer une dernière fois.
Il a fait son usage, il est usé jusqu'à la corde. Il a trop tiré sur elle.

Il est temps de se mettre au verlan. Aujourd'hui tout s'accélère. On est ringard de plus en vite. ( Ce n'est étonnant que Bercy fut victime d'une cyber attac).

100 expressions à sauver - Bernard Pivot

Avoir de l'entregent :

Savoir naviguer dans la société, y évoluer avec aisance. Satisfaire son ambition en nouant des contacts qui seront utiles à suivre assiduement pour les faire fructifier.

 

brugesbeguinage1
Béguinage de Bruges

Avoir le béguin pour quelqu'un :

Le béguin était un chapeau que portait des religieuses du XIIè siècle, à l'époque des croisades, qui étaient restées étaient restées souvent seules et qu'on appelait des béguines ( d'où le livre de Françoise Mallet-Joris : "le rempart des Béguines"). Elles se regroupaient dans des béguinages, sorte de couvents dont elles fixaient les règles.
Celui qui a le béguin pour qelqu'un ne se coiffe pas de ce chapeau mais d'une femme pour laquelle il éprouve des sentiments passionnés. Être coiffé de quelqu'un signifiait que l'on se consumait pour quelqu'un, bref qu'on en était amoureux.

Ma dulcinée :

Nom donné par don Quichotte à la dame de ses pensées dans le roman de Cervantes (v. don Quichotte). Femme inspirant une pasion vive et romanesque.Synon. amante, bien-aimée. 
Exemple : Roucouler sous les fenêtres de sa dulcinée.

Être la coqueluche de quelqu'un :

Certaines éthymologies font référence ào la maladie bien connue cractérisée par de quintes de toux qui touchent particulièrement les enfants. En parlant d'une personne, cette être srait l'objet d'unengouement (contagieux ?), une personne dont on serait coiffé. (Référence à la coiffe qu'est la coqueluche vers le début du 15è siècle).
Coqueluche, coqueluchon,capuchon, chapeau
Exemple : Zidane est la coqueluche des amateurs de foot.

Et tout le saint-frusquin :
Frusquin : argent, effet, bien que possède une personne. Aujourd'hui pour les effets, les vêtements que l'on posséde, on parle plutôt de frusques. "Range tes frusques"="Range tes vêtements".
S'emploie à la fin d'une énumération. Exemple : Le petit déjeuner était délicieux: thé, croissants, beurre, confitures, fromages, pain maison et tout le saint-frusquin.= et tout le reste.

Manger la grenouille :

Cette expression peut s'appliquer à un individu qui dilapide une fortune qui ne lui appartient pas. Mais aussi à une personne fortunée qui dilapide sess richesses sans compter. Enfin cette expression peut aussi s'appliquer à un riche homme d'affaires qui tombe en faillite parce qu'il aurait mal géré ses affaires.

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Lanterner :

Se dit de ceux qui perdent leur temps et le nôtre par la même occasion.
Ces personnes préfèrent réféchir longtemps avant de passer à l'action quitte à prloger les discussions.
Faire lanterner quelqu'un signifie le faire attendre.

Lambiner :

Agir avec lenteur et mollesse en perdant son temps.
Faire lambiner quequ'un : le faire attendre en laissant trainer les choses en longueur

Un vieux grigou :

Homme d'une avarice mesquine et sordide.
Le grigou est souvent vieux et généralement peu agréable. Synomyme de grippe-sou, rapppiat, pingre.

Un grippe-sou :

Synonyme de grigou, en plus rapiat  Il n'hésite pas à faire de petites économies, s'agippant au miondre sous. Il ne laisse jamais le moindre centime de pouboire.

 

Le radin 2009Le guide du nouveau radin - JPG - 36.1 ko

Pingre :

Désigne aussi un radin prêt à toutes les bassesses pour écomiser.
Le Pingre serait donc un «pauvre hère», parce que à l'origine «un vendeur d'épingles», à partir de quoi s'est développé le sens de «chiche, avare» par croisement avec l'image du «ramasseur d'épingles» »
.

Moult :

Quand il  précède un verbe, il prend le sens de "beaucoup.
Quand il précède un adjectif, il signifie très ou fort.

Pochard :

Amoureux de la dive bouteille,il picole,sirote,s'inbibe, se souale, c'est un pochetron. Ce n'est pas un "alcoolique modain" obliger de boire dans les réceptions qui fait partie de l'élite qui s'enivre dignement, avec distinction et solennité.
Non, il se cuite, se bourre la gueule, sa trogne est violacée comme celle d'un poivrot qu'il est  et le pauvre bougre se traine par terre. Quel ivrogne !

 Soiffard :

le soiffard est aussi devenu alcoolique mais trouve une excuse : il ne parvient pas à étancher sa soif et il boit donc du matin au soir. toiues les occasions pour boire sont bonnes.

Le coup de l'étrier :

Boire le dernier verre avant de se quitter, avant de mettre lez pide àl'étrier et de sauter sur son cheval sans perdre de temps.

Rogaton :

Ce mot désigne une chose de piètre valeur marchande ou artistique que ce soit un livre, un écrit ou tout autre objet... Au pluriel, les rogatons désignent les restes d'un plat ou d'un repas qui peuvent néanmoins suffire pour confectionner un autre plat ou repas.

Foucade  :

Elan capricieux, emportement éphémère, passager, impulsion vive qui ne dure pas bien longtemps, et qui ne porte pas à conséquence. par foucade : de façon irrégulière.

Destrier :

Cheval de bataille par opposition à palefroi ( cheval de parade). Ce mot proviendrait du mot latin "dextre" qui veut dire "main droite". Quand le chevalier ne montait pas son cheval, l'écuyer avait pour habitude de conduire l'animal de la main droite.

                      Jeune écuyer (
Jeune noble qui avait pour charge d'accompagner le chevalier à la guerre, de porter son écu, de l'aider à prendre les armes, à se désarmer en attendant que lui-même soit armé chevalier). A 21 ans, il pouvait être aboubé ; ce qui est le cas de celui-ci.

Un prêtre bénissait l’épée du jeune homme qui faisait vœu d’obéir aux règles de la chevalerie et de ne jamais s’enfuir lors d’une bataille.
Le roi lui donnait des coups sur la nuque avec le plat de l’épée (adoubement) et ensuite, on le revêtait de son armure, en commençant par les éperons : symbole de courage.Les écuyers pouvaient être armés chevaliers juste avant une bataille, pour leur donner courage. A une occasion, le comte de Suffolk nomma chevalier le soldat qui venait de le capturer car il était trop fier pour accepter de s’être fait prendre par un simple écuyer.


Autres mots ou expression désuètes :


- Sac à vin - Le brouhaha -Tintamarre -  Tohu-bohu - en tapinois - Passade - Causer du tintouin - atrabilaire - garance - élégie - ahaner - accorte - baeguigner - patelin - péronelle

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