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Eclaircie après la pluie -
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11 mars 2011

Expression des émotions

D’après le psychologue Paul Ekman il y aurait 16 émotions dont 6 émotions de base :

  1. Joie - Amusement - Contentement - Excitation - Fierté - Satisfaction - Plaisir sensoriel
  2. Surprise - Embarras
  3. Tristesse
  4. Peur - Mépris
  5. Dégoût
  6. Colère - Culpabilité - Honte


Il n'y a que 6 émotions de base exprimées par 6 expressions du visage:

Qu'est-ce Ekman et ses collègues ont constaté ?

Il y aurait donc que six expressions du visage
universellement comprises qui peuvent exprimer six états émotionnels de base :

  1. Le bonheur
  2. La colère
  3. Surprise
  4. Dégoût
  5. Tristesse
  6. Peur

Le fait intéressant à propos de ces six expressions faciales de base, c'est qu'elles sont «incrustés» dans le cerveau.

Autrement dit, nous sommes tous nés avec la capacité de faire fonctionner tous les muscles  de nos visages exactement pour exprimer chacune de ces émotions.

Et nous sommes nés avec la capacité de reconnaître ces expressions faciales chez d'autres. Le stade préopératoire que l'on appelle alors développement de l'enfant, entre 2 et 7 ans, est le temps pendant lequel les enfants peuvent développer une théorie de l'esprit (voir la conscience et des émotions ).
 
Et bien sûr, c'est exact que cette reconnaissance du visage est tout!

Pouvez-vous reconnaître les 6 états émotionnels de base chez ces femmes ?

Nous exprimons nos  sentiments ou au contraire, on les enfouit (stratégie d'évitement) mais ils sont toujours là ? Nous les avons simplement refouler.
D'ailleurs peut-on vraiment les cacher pour ne pas avoir des réactions de la part des autres qui nous feraient souffrir. Notre corps trahit nos émotions ; par exemple notre visage les laisse souvent apparaître bien qu'on cherche à les réprimer; par exemple, ça ne se fait pas pour un homme de pleurer. Mais parfois, on ne peut réprimer ses larmes qui laissent transparaître notre tristesse.

Mais d'où vient cette tristesse ?

Des exemples de tristesse :

  1. Je suis triste aujourd'hui. Je n'ai aucune idée de ce que j'ai car tout va bien dans ma vie. 
  2. Quelqu'un me fait une gentillesse et je deviens vaguement émue, puis triste. 
  3. J'assiste aux funérailles d'une cousine lointaine. J'ai beaucoup de peine.


Qu'est-ce que la tristesse ? 

La tristesse est une émotion simple.
Elle révèle un manque de nature affective.
Je suis triste de la perte d'une personne, d'un animal, d'un objet qui a une valeur affective. J'éprouve de la tristesse lorsque je rate une occasion importante. Je me sens triste quand je suis privée de quelque chose qui a de la valeur à mes yeux. Ma tristesse révèle alors la présence d'un besoin affectif.

La tristesse est d'autant plus intense que la perte ou le manque est subjectivement considérable.
Il est impossible de faire une liste exhaustive de tous les manques ou les besoins affectifs que la tristesse peut révéler.
Il en est de la tristesse comme de toutes les émotions, c'est en la ressentant complètement qu'on obtient une information.

Reprenons les 3 exemples :

  1. La tristesse que j'éprouve aujourd'hui est le signe que je suis "en déficit" au plan émotif.
    En demeurant dans la tristesse, je découvre que le départ de mon collègue me prive du seul support que je trouvais au travail. Depuis une semaine qu'il a quitté l'entreprise, je n'ai pas été sensible à son absence et je n'ai pris aucun moment pour m'arrêter à ce que cela me faisait. Mais ce matin j'ai eu besoin de lui... c'est maintenant que je me rends compte que son absence me bouleverse.
    Et c'est ce matin que je me rends disponible à ressentir ma tristesse devant la perte que son départ représente.

  2. J'éprouve d'abord de la joie devant la gentillesse du geste mais rapidement, la tristesse prend le dessus.
    En me laissant aussi vivre ma peine, j'ai accès à quelque chose dont je suis rarement conscient: mon besoin de douceur... une douceur qui pourrait me donner l'impression d'être important pour un autre. Cela m'arrive, à un moment inattendu;
    j'éprouve de la joie, mais surtout, toute la tristesse accumulée durant une longue privation.

  3. Il est bien clair que ma tristesse n'est pas en rapport avec cette cousine lointaine. Défilent dans mon esprit, les images de mon frère, mort il y a plusieurs années...
    c'est cette tristesse que je n'ai jamais vécue complètement qui remonte.
Comment gérer ses émotions ?
Par Christophe André
Psychiatre, auteur de "La force des émotions"
Par Christophe André 
Psychiatre, auteur de "La force des émotions"

 


 

Nos émotions nous prennent par surprise, nous submergent, nous font agir contre notre volonté
comment arriver à remettre nos émotions à leur place ?
Les conseils de Christophe Achiatre.

         
     
     

Pourquoi doit-on apprendre à maîtriser ses émotions ?

Parce que les émotions sont là quoi qu'on fasse, et ne nous demandent pas notre avis pour apparaître ; c'est comme une force qui est en nous pour le meilleur et pour le pire. Nous n'avons donc pas le choix : soit on les subit, soit on les pilote. 

Je compare souvent les émotions à des chevaux : les réguler, c'est maîtriser quelque chose de vivant, et au départ de plus fort que nous. Les émotions sont de bons serviteurs, mais de mauvais maîtres. Ce sont des forces biologiques qu'il faut absolument apprendre à conduire. 

Comment ça marche, les émotions ?

Si l'on se concentre sur les grandes émotions négatives, puisque les positives ne nous posent pas de problèmes, elles sont trois : la honte, la colère, et la peur.
Toutes ces émotions se déclenchent fréquemment chez nous. Chaque fois que je serai doublé dans la queue de la boulangerie, je serai frustré - ce qui est un dérivé de la colère ; chaque fois que je vivrai une déception, qu'un ami s'éloignera de moi, j'aurai de la tristesse, etc. 
Les émotions sont une sorte d'intelligence pré-verbale, qui s'enclenche en réaction aux situations avant même que nos mécanismes de décodage et de compréhension n'aient eu le temps de s'effectuer.

Comment maîtriser ses émotions ?

Comme nous venons de le voir, les émotions sont là avant les pensées. Mais après cette première phase, la manière dont nous allons lire la situation va pouvoir soit amplifier, soit alléger la situation de départ. Par exemple, si quelqu'un me passe devant dans une file d'attente, je vais avoir un petit mouvement naturel d'irritation, que je vais pouvoir aggraver en me disant "mais pour qui il se prend !" ou que je vais pouvoir contrôler en me disant que ce n'est pas grave. 

Les hyper-émotifs doivent absolument se contrôler, car plus on laisse libre cours à son émotion, plus on la renforce et plus elle aura tendance à s'exprimer librement et souvent. Aux inhibés, au contraire, on va apprendre qu'ils ont le droit de ne pas être d'accord et de l'exprimer calmement, et non pas de tout garder avant d'exploser.

Comment tirer parti de ses émotions ?

Les émotions sont des très bons "starters" pour nous mettre sur la voie de ce qui ne va pas. C'est pour cela qu'il faut toujours les respecter et les écouter. Si je suis très triste, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ma vie, et je dois trouver quoi. 
Mais je respecte aussi mon libre-arbitre. Une fois que les émotions ont joué leur rôle de signal d'alarme pour nous indiquer ce qui ne va pas, il ne faut pas que ce soient elles qui gèrent l'affaire jusqu'au bout ; l'esprit doit reprendre le contrôle pour déterminer de la réponse appropriée à l'incident. 
Il faut apprendre à faire la différence entre la situation, l'émotion, et les pensées. C'est ainsi que l'on pourra augmenter sa capacité de choix : est-ce que j'exprime mes sentiments ou non ? A quel moment ? Comment ? Et dans quel but ? 

La force des émotions
de Christophe André et François Lelord 
Editions Odile Jacob, 396 pages, 21,50 €
 

 

On ne peut pas fuir ses émotions, les refouler. Si on cherche à ne pas les exprimer, c'est peine perdue et leur présence est cause supplémentaire de souffrance. Mais c'est diffrérent d'éprouver une émotion et d'être dominé par elle. On cesse de  leur donner du pouvoir , d'agir à notre place.

Pour y parvenir, il nous faut prendre davantage de recul, recul qu'on obtiendra en développant notre attention intérieure.

 

Merci à ce site (cf ci-dessus)

Apprendre à dédramatiser

Souvent, lors de situations désagréables, nous avons tendance à nous Trucs de Gestion de la Colèrelaisser influencer par nos émotions. Pour ne pas que ces dernières prennent le pas sur notre mental et notre moral, il est primordial de prendre du recul.

Vous devez donc essayer de ne plus :

  • tirer des conclusions hâtives sans preuve,

  • sur-généraliser, minimaliser vos réussites, maximaliser vos échecs,

  • personnaliser toutes les situations, raisonner sans nuance.
 
 
 

Apprivoiser sa colère

Certaines personnes, au tempérament très réactif, ont une tendance nette à réagir aux quart de tour.

Ces colères excessives nuisent souvent à la personne qui les vit et à son entourage. Si vous faites partie de ces gens un peu trop impulsifs, n'hésitez pas à vous relaxez. (Cliquez sur le texte qui précède. Exercice de relaxation (1). Thierry Hergueta, psychologue clinicien à l’hôpital La Pitié-Salpêtrière, à Paris nous explique comment gérer le stress via une meilleure respiration, en position debout adaptée. En savoir plus )

Exercice de relaxation (2).
Exercice de relaxation (3)


Accordez- vous aussi des moments de calme et de sérénité dans un environnement propice à la décontraction. Le silence accompagné d'une respiration lente peut vous aider à canaliser vos émotions et ainsi vous réagirez avec moins de vivacité lors de situations désagréables.

Maintenant, si quelqu'un me fait quelque chose, je dois me demander :
"Est-ce que cela mérite de réagir ?"

Écrire sa colère sur une feuille de papier peut-être aussi un bon moyen pour atténuer son agressivité.

Ne pas hésiter à dire ce que l'on ressent

Dire ce que l'on ressent permet aussi de prendre du recul sur ses émotions. Vous les nommer pour, dans un second temps, les décoder. De cette façon, être dans une situation de stress ne vous fera pas perdre tous vos moyens.L'avantage est aussi d'évacuer au fur et à mesure les frustrations et les angoisses. Vous devez donc apprendre à ne pas refouler vos émotions. Garder tous ses ressentiments pour soi, par peur d'être jugée ou dépréciée est le meilleur moyen de devenir "une bombe à retardement " qui risque d'exploser dans de biens mauvais moments.

 N'est-ce pas vain de se mettre en colère contre les défauts d'un ami ? N'est-ce pas vain d'être hors de soi lorsque votre machine à laver tombe en panne ? Accepter, cela nous permet de passer à autre chose. Par contre, quand la situation est trop difficile à supporter, ne sombrer pas dans la plainte. Dans ces cas-là, la dernière alternative est de quitter la situation indésirable. Il est parfois bon de ne pas insister et de ne pas essayer de modifier les choses à tout prix.

 

Pratiquer un sport pour diminuer l'agressivité, les tensions s'exprimeront à travers le sport et l'effort physique

 

Gérer sa colère ou un truc qu’on peut utiliser quand on se trouve dans des situations stressantes.

S’il y a un ami ou un membre de la famille avec qui il est facile de dialoguer et qui vous comprend, il pourrait être bon de lui parler.
Quand un individu se fâche ils est incapable de voir le problème d’un autre point de vue. Parler à quelqu’un peut l’aider en partageant sa version de l’histoire. L’ami ou le parent peut être capable de l’aider à trier les problèmes et à lui faire regarder la situation de l’autre point de vue.
Ce truc de gestion de la colère marche pour de nombreuses personnes.


Un autre truc de gestion de la colère est d’écrire ses pensées et ses sentiments pendant un accès de colère.

Une personne fâchée peut sentir que personne ne comprend ou se soucie de ses problèmes. En parler avec quelqu’un peut causer un conflit supplémentaire. Donner de violents coups de poing ne mènera nulle part. Écrire ou tenir un journal peut aider les gens qui ont des problèmes de colère. Sans personne qui répond insolemment ou réfute ce qu’il dit, écrire peut être la solution pour déballer et se libérer de ses sentiments. Écrire est aussi un truc de gestion de la colère qui peut aider plus tard à trouver les éléments déclencheurs des explosions de colère. Revenir sur les informations écrites peut permettre de découvrir quelles sont les circonstances qui ont déclenché l’explosion de colère, les comprendre et les contrôler.

coeur.jpg

 


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