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Eclaircie après la pluie -
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3 mars 2011

L'agriculteur Bio ou le fermier de toujours ?

 


Pourquoi devient-on agriculteur bio ?

Les intéressés disent décider devenir agiculteurs bio pour une ou plusieurs raisons cu-dessous (combinées ou non) :

  • - rupture avec anciens métiers, exemple  ancien enseignant. Donc par conviction que la vie sera meilleure ou que l'on sera plus en accod avec ses idées écolos
  • - reconversion totale d'un ancien agriculteur qui pratiquait auparavant contre son gré de façon conventionnelle, cette conversion peut être partielle, mais inspirée par la même raison. Donc que l'on pourra produire sans sendetter en en graissant son banquier.
  • - par opportunisme : la ferme n'était plus viable, il faut bien que qelqu'un réponde à  cette demande croissante des consommateurs pour des produits sains.

Certains agriculteurs souffrent de leur image dans le public ou qu'ils ont d'eux-mêmes : image de conservateurs traditionnalistes ou de managers libéraux mais largement subventionnés que certains voudraient changer en individu en phase avec son époque, par exemple, appliquer le principe de précaution ou ne plus utiliser de produits chimiques de synthèse...
Nous entrons là davantage dans les motivations qui nous ont fait choisir l'agriculture bio plutôt ou après l'agriculture conventionnelle. Des agriculteurs veulent sortir de cette tension identitaire : sont-ils des producteurs de produits sains ou de machiavéliques marchands aidés par les pouvoirs publics ?

Dans un cadre naturel exceptionnel où tout est pensé dans le respect de l’homme et de la nature, le Resort associe préservation de la nature et prestations haut de gamme. Les réalisations du programme immobilier du Grand Bois s’inscrivent dans une tendance de fond observée depuis plusieurs années en France, celle des « rurbains ».

 

Cette agriculture conventionnelle n'a pas répondu à toutes les attentes de agriculteurs :

- l'exode rural s'est poursuivi inexorablement. Il ne reste plus que 1 million d'exploitants agricoles.
- Ils doivent patarger la campagne avec d'autres ruraux qu'eux, qui ne sont pas agriculteurs et qui ont bien souvent des inrérêt divergents d'eux. On a vu des rurbains se plaindre du chant matinal du coq, qui les empêchait de dormir pour reconstituer la force de travail dont leur employeur de la ville avait besoin. Ces rurbains ont le désir de vivre à la campagne (pour sa tranquillité fantasmée) comme à la ville (sans ses inconvénents : son agitation liés entre autre à l'automobile)
- En outre, l'espace rural est de plus en plus consiéré par la population comme un paysage, un cadre de vie dont les paysans seraient les conservateurs, ceux qui entretiennent ces"spaces naturels". Mais les agriclteurs veulent-ils devenir les jardiniers des citadins qui veulent se rssourcer à la campagne. L'Europe n'a-t-elle pas donné des subventions aux agriculteurs pour qu'ils abattent leurs vaches laitières et pour qu'ils accroissent leurs jachères ?
- Il existe toujours des populations affamées, alors qu'on leur demande de nourir correctement l'ensemple de la popukation de la planête.
- L'espace rural s'amenise progessivement, au fur et à mesure que se développe la périurbanisation.

 L'elevage n'a pas le vent en poupe :
- Les porcs sont mal payés et produisent du lisier responsable des algues vertes tueuses
- Nos vaches occupent de l'espace, mangent des produits végétaux que pourraient mangés les hommes et attaquent la couche d'ozone avec le méthane qu'elles rejettent dans l'atmosphère.

  

Hollandaise              -            Normande

Depuis quelques années de nombreux agriculteurs bio s'installent en France (ils sont au nombre  de 20600 produteurs bio en 2010 en France),ils s'installent aussi en Europe et même dans le monde entier  (31millions d'ha étaient consacrés à l'agriculture bio en 2007).
Ils ne cultivent  que environ 2,9 % des terres agricoles bien que le gouvernement ait pris des engagements au Grenelle de l'Environnement plus ambitieux que ça. Les objectfs du Grenelle de l'environnement devraient être difficile à atteindre : le Grenellle prévoit 6 % des terres agricoles cultivées en bio en 2012 et 20 % en 2020.. (Le Grenelle a fixé l'objectif d'atteindre 6 % de surfaces en agriculture biologique à horizon 2012).
Le gouvernement encourage du bout des lèvres l'agriculture biologique, prenant soin de ne pas heurter sa base électorale et les paysans conventionnels qui restent acquis souvent à la droite.

 François Veillerette, président du MGRDF, qui participait aux tables rondes du Grenelle de l'environnement en 2007, explique son incompréhension face à l'attitude du chef de l'Etat: "Quand je me souviens du discours de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2007 et que j'entends ce qu'il raconte au Salon de l'agriculture en 2010, je me demande si c'est bien la même personne qui parle! Celui qui nous assurait s'inquiéter du bien-être des agriculteurs, premières victimes des pesticides, et de l'épuisement des sols nous explique aujourd'hui que 'l'environnement, ça commence à bien faire'. Ce double discours n'est pas sérieux!"

En Europe la plus grande surface cultivée est en Italie où elle atteint 8 % des terres cultivables.

Qu'est qui poussent les agriculteurs vers l'agriculture bio, modifiant profondément leur système de culture, transformant même la perception que nous et lui-même avons de ce qu'est un paysan. (pour voir une video des motivations d'unagriclteur bio de l'eure cliquez sur la phrase soulignée qui précède)

Nous pouvons distinguer 4 groupes de d'agriculteurs bio, dessiner une sorte de typologie de ces agriulteurs en fonction des raisons qui les ont poussé à devenir cette catégorie d'agriculteurs bio qui ont fondalement changer de manière de produire.

La première question est de savoir si ces agriculteurs ont exercé un autre métier avant de choisir cette voie ?
La seconde est de savoir si ces agriculteurs éventuels se sont lançés dans l'agriculture conventionnelles.
La troisième est demander si ces agriculteurs d'abord conventionnels se sont convertis suite aux opportunités à saisir, compte tenu des difficultés financières qu'ils connaissent dans l'agriculture conventionnelle.
On peut donner des noms au groupes ainsi constitués :

  1. - le groupe 1 est composé donc de ceux qui d'abord ont exercé un autre métier qui ne les a pas satisfait. Ces derniers recherchent plutôt un épanouissement personnel que l'agriculture biologique peut leur apporter, pense-t-il grâce à l'autonomie qu'elle leur apporte. On peut appeler ces personnes les "chercheurs de sens"
  2. - le groupe 2 est composé des agriculteurs qui n'ont jamais exercé de manière traditionnelle. Ils se sont lancés dans l'agriculture biologique trés tôt après la fin de leur études. Ils sont souvent des passionnés du bio qui participent à des mouvements sociaux pour convaincre les autres. Ceux-là on les appellera des "militants".
  3. - le groupe 3 est celui qui avaient choisis d'abord l'agriculture conventionnelle ? On les appellera "les convertis". Ils font maintenant le vrai choix de l'agriculture bio.
  4. Enfin, ce dernier groupe, le groupe 4 est constitué d'agriculteurs qui ont également commencé par le conventionnel mais qui sont venus à l'agriculture bio pour saisir les opportunités nouvelles du marché. Ce sont "les chercheurs d'or". Les consommateurs bio sont un segment de marché à saisir.

 

 

Récapitulons la typologie des groupes de producteurs bio

           Autres métiers non agricoles ou

          Etudes agricoles

                                 Anciens agriculteurs conventionnels                            

 

 

   MILITANTS

 

 

 

   CONVERTIS

 

   CHERCHEURS DE SENS

 

.

 

   CHERCHEURS D’OR

 

 Comment constituer ces groupes ?

En interwievant des agriculteurs BIO par exemple.


Exemple de guide d'entretien :

Métiers des parents ?
Activités professionnelles préalables ?
Quelles études ?
Engagement social préalable ?
Degré d'exclusivité du bio ?
Racontez,si nvous en avez, des souvenirs d'enfance
Quand avez-vous pris votre décision de vous installer en BIO? Aussitôt après vos études. A 40 ans ?...
Quel(s) évènement a été décisif ?
Comment l'avez-vous vécu ?
En choisissant ce type d'agriculture quels buts poursuivez-vous ? quelles ont été les émotions ressenties?
Votre choix correspond-il à vos convictions ?

D'après Denise Van Dam.( voir son ouvrage LES AGRICULTEURS BIO, VOCATION OU INTÉRÊT ? Par DENISE VAN DAM)


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