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Eclaircie après la pluie -
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3 février 2011

PORTRAITS D'ECRIVAINS DANS LES ARTS PLASTIQUES

Molière (1622-1673)  par Pierre Mignard


Portrait de Molière

«  Il n’était ni trop gras ni trop maigre. Il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle ; il marchait gravement, avait l’air très sérieux, le nez gros, la bouche grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu’il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique. […] Une voix sourde, des inflexions dures, une volubilité de langue qui précipitait trop sa déclamation, le rendaient de ce côté fort inférieur aux acteurs de l’Hôtel de Bourgogne. Il se rendit justice et se renferma dans un genre où ses défauts étaient plus supportables. Il eut même bien des difficultés pour y réussir et ne se corrigea de cette volubilité, si contraire à la belle articulation, que par des efforts continuels qui lui causèrent un hoquet qu’il a conservé jusqu’à la mort et dont il savait tirer parti en certaines occasions. » « Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière, et sur les comédiens de son temps. » in Le Mercure de France, mai 1740, p. 840



Montaigne par Dumonstier

Fichier:Montaigne-Dumonstier.jpg

Portrait présumé le plus fidèle de Montaigne peint vers 1578 par Dumonstier

Fondateur de l’introspection, il en vient peu à peu à l’unique projet de faire son propre portrait : « Je n’ai d’autre objet que de me peindre moi-même » Mais il dépeint principalement ses pensées, il veut voir plus clair en lui-même, dans ce qu’il appelle son « arrière-boutique » : « Ce ne sont pas mes actes que je décris, c’est moi, c’est mon essence. » Un pareil dessein est alors très neuf et personne, même dans l’antiquité, ne l’a expressément formé. 

Mais s'il se peint, cela peut servir aux autres. « Tout homme, dira-t-il en 1588, porte en soi la forme entière de l’humaine condition. » : quiconque me lit peut se reconnaître en moi et tirer profit de mon expérience.
Voltaire a écrit : « Savant dans un siècle d’ignorance, philosophe parmi des fanatiques, (Montaigne) qui peint sous son nom nos faiblesses et nos folies, est un homme qui sera toujours aimé. ».(Voltaire, Lettres philosophiques, Vingt-cinquième lettre sur les pensées de M.Pascal).

Et Nietzsche: « Qu'un tel homme ait écrit, vraiment la joie de vivre sur cette terre en a été augmentée. »(Nietzsche, Considérations inactuelles, III. Schopenhauer éducateur, 2.).

Dans les deux derniers chapitres des Essais, Montaigne révèle, en guise de conclusion, sa conception du bonheur du sage, aimer la vie et la goûter pleinement : « C'est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir loyalement de son être.»

La vie de Montaigne est mouvementée. Il s'est engagé, a mené une action publique, a risqué sa vie. Sa personnalité a suscité des images contradictoires : « Sceptique retiré dans sa tour d’ivoire, égoïste ou généreux, lâche ou courageux, ambitieux ou sage souriant, stoïcien ou épicurien, chrétien sincère ou libre-penseur masqué, catholique convaincu ou sympathisant de la Réforme, esprit serein ou mélancolique redoutant la folie ? Les portraits qu’on a donnés de Michel de Montaigne sont aussi divers que les interprétations des Essais ».( Madeleine Lazard, Michel de Montaigne, Fayard, 1992, p.10 ).



Voltaire et rousseau peints par Quentin de La Tour

Voltaire peint par Quentin de la Tour vers 1735

Fichier:Rousseau.jpg

Rousseau dans la 3è moitié du 18è

Voltaire, écrivain caustique et brillant causeur, symbole du raffinement aristocratique de l'Ancien Régime ; s'accommode des inégalités sociales et de l'absolutisme monarchique lorsque celui-ci respecte les «philosophes» tels que lui ; vaguement déiste et violemment anticlérical, ne manque pas de dénoncer l'intolérance lorsqu'elle est le fait des catholiques ; se montre particulièrement violent et injuste à l'égard de ses contradicteurs tels Rousseau et Fréron,

Jean-Jacques Rousseau, esprit tourmenté, sensible à la misère du peuple et aux injustices sociales ; est torturé par l'écart entre son aspiration à la vérité et sa difficulté à vivre dans la société des hommes, ce qui le rend quelque peu paranoïaque ; formule un message politique qui aura une très grande influence sur les générations suivantes, à savoir : l'homme est naturellement bon et a été corrompu par la vie en société et l'établissement du droit de propriété ; pour remédier à cette corruption, il importe d'instaurer la démocratie.

http://www.herodote.net (site à visiter)


Racine par J.B. Santerre  et Corneille par un anonyme

Fichier:Pierre Corneille 2.jpg

Jean Racine d'après J.B. Santerre (1639-1699)                              Pierre Corneille par un anonyme (1606-1684)

À partir des années 1660, l’étoile montante du théâtre français s'appelle Jean Racine, dont les intrigues misent davantage sur le sentiment et apparaissent moins héroïques et plus humaines. La comparaison avec Racine tournera au désavantage de Corneille lorsque les deux auteurs produiront presque simultanément, sur le même sujet, Bérénice (Racine) et Tite et Bérénicee (Corneille). À la fin de sa vie, la situation de Corneille est telle que Boileau demande pour lui une pension royale qu'il obtient de Louis XIV.

L’œuvre étendue et riche de Corneille a donné naissance à l’adjectif « cornélien » qui dans l'expression "un dilemme cornélien" signifie une opposition irréductible entre deux points de vue, par exemple une option affective ou amoureuse contre une option morale ou religieuse.



Diderot et D'Alembert



Diderot, peint par Fragonard, (1769)                      Jean d'Alembert par Quentin de La tour

D'Alembert rencontre Diderot dans les salons à la mode. Tous deux sont amis de l’abbé Gua de Malves, académicien des sciences et compilateur, qui les entraîne en 1746 dans l’aventure de l’Encyclopédie. Un an plus tard, après le départ de Gua de Malves, ils deviennent codirecteurs. Ils réorientent alors le projet initial de simple traduction de la Cyclopedia de Chambers vers une totale réécriture, et s’assurent la collaboration de cent soixante-douze rédacteurs. Leur but est d’intégrer les sciences dans un système philosophique cohérent (Dictionnaire raisonné des sciences est le sous-titre de leur ouvrage).

Dans le Discours préliminaire de l'Encyclopédie, publié en tête du premier volume (1751), d’Alembert affirme l’existence d’un lien direct entre le progrès des connaissances et le progrès social. Ce texte apparaît comme un véritable manifeste des Lumières. Leur ambition proclamée à travers l’article « Encyclopédie» est bien de « changer la façon commune de penser ».

En 1759, après les condamnations répétées de l’Église, le roi révoque le privilège accordé aux Libraires-Associés, décrète la destruction des exemplaires imprimés et interdit la poursuite de la publication. D’Alembert avait déjà, depuis peu, abandonné l’Encyclopédie, à la suite de divergences avec Diderot. Il devient, en 1772, secrétaire perpétuel et historiographe de l’Académie française, où il était entré en 1754.


Hugo (1802-1885) par Léon-Joseph Florentin Bonnat


Fichier:Bonnat Hugo001z.jpg
Portrait de Victor Hugo par Léon Bonnat (1833-1922) peint en 1879

La révolution de 1848 marqua un tournant dans la vie de Victor Hugo, qui commença alors une carrière politique. Le 2 décembre 1851, le poète tenta d’organiser la résistance au coup d’Etat. Puis il dut partir et se réfugia à Bruxelles. Son opposition féroce à Napoléon III, qu’il appelait « Napoléon le Petit », le rendit très populaire. Rayé en 1859 de la liste des proscrits, il refusa de rentrer en France avant la chute du Second Empire. Installé à Jersey, puis à Guernesey, il revint à Paris en 1870, au lendemain de la proclamation de la IIIe République. Il condamna les violences de la Commune mais protesta contre sa répression. Elu sénateur en 1876, il termina ses jours dans la gloire officielle et eut des obsèques nationales en 1885.

D'après le site : http://www.histoire-image.com


Marivaux - Beaumarchais

Trois grands auteurs dominent le théâtre du 18è :
Marivaux, Beaumarchais et Diderot.
 

La tragédie reste un genre florissant, mais personne, parmi les écrivains du XVIIIme siècle, n'atteindra le génie d'un Racine ou d'un Corneille.
 

En ce qui concerne la comédie, c'est essentiellement Beaumarchais qui en est le représentant, reprenant de manière adaptée à son siècle le modèle comique où Molière triompha au siècle précédent.
 

Un autre genre naît au XVIIIme siècle : le drame.
Diderot, dont on ne lit pourtant plus guère les pièces de nos jours, en est le représentant le plus important ; son principe était d'atteindre le vrai et d'imiter la nature, en refusant les conventions de la tragédie classique, en empruntant le sujet et les personnages mis en scène à notre monde quotidien, de manière à susciter chez les spectateurs une émotion qui vise à les rendre meilleurs et à les unir entre eux.
 

Marivaux et le marivaudage 

Marivaux ne cherche pas à rester dans la lignée de Molière, mais crée une nouvelle forme de comédie, essentiellement consacrée à la peinture des sentiments et à l'analyse psychologique. Toute son oeuvre dramaturgique est écrite en prose. S'il faut lui chercher des sources, c'est autant auprès des comédiens italiens (qui l'attiraient par leur spontanéité et leur fantaisie) que dans le théâtre classique qu'il faut puiser.
 

Thème central de son oeuvre : l'amour .
Chaque personnage désire en faire l'expérience; il s'y laisse souvent prendre par surprise ; des pièges sont tendus par l'ordre social mis en question le temps de la pièce. De plus, le personnage est souvent pris entre amour et amour-propre, sans pouvoir déceler la différence entre ces deux sentiments. En revanche, Marivaux ne dresse pas d'obstacles extérieurs à l'amour entre ses personnages (fréquents au contraire chez Molière : pères ou mères abusifs en particulier) : l'obstacle est intérieur et la lutte se fait dans le cœur des jeunes gens.

D'après le site : http://www.bac-facile.fr

Fichier:Marivaux.jpeg     Beaumarchais2.jpg

Beaumarchais par Nattier (1755)

       Portrait de Marivaux peint par Van Loo

Son goût de la parade, du comique libre, qui caractérise ses premières productions, se doubla d’une passion toute différente pour le drame bourgeois. Selon lui, seul le drame sérieux peint avec exactitude la véritable nature des mœurs des hommes. Des pièces telles Le Barbier de Séville (1775), Le Mariage de Figaro (1784) qui eut d’ailleurs plus d’une centaine de représentations, ou encore La Mère coupable (1792) sont caractéristiques de ce nouveau genre théâtral qu'est le drame bourgeois. Beaumarchais est aussi l’homme de combat, l’homme qui récuse tout privilège, l’homme qui veut une société fondée sur le mérite et le travail. Ceci est clairement affiché dans le fameux monologue de Figaro de l’acte V, scène 3 : « Vous vous êtes donné la peine de naître et rien de plus » ou encore dans la préface du Mariage de Figaro : « sans la liberté de blâmer il n’est point d’éloge flatteur » ou bien « il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits ». Homme éclairé de son siècle, il y répandra sa lumière pour y dénoncer l’iniquité de son époque.

D'après le site : http://liege.mine.nu/~bernie/wiki/index.php/Beaumarchais


Des romanciers du patrimoine : Stendhal (1783-1842) et Balzac (1799-1850).

Stendhal a certes vécu à cheval sur  2 siècles mais il a écrit "Le rouge et le noir" en 1830 ; nous le classerons donc dans les romanciers du 19ème siècle.
Mais quel est le rapport avec Balzac ? Les fresques sociales dans leur roman montrent leur connaissance du réel qu'il dépeigne tous les deux :  Julien Sorel et ses ambitions déçues, tandis que le jeune étudiant Rastignac se voit exposer les clés de la réussite par le personnage fascinant de Balzac, Vautrin qui apparaitra dans de nombreux romans.

Fichier:Balzac-Pere-Lachaise.jpg

Portrait de Stendhal (1783 - 1842).
Peinture de Johan Olaf Sodermark, vers 1830.
 Tombe d'Honoré de  Balzac au cimetière du Père-Lachaise. Sculpture de David d'Angers. 

Fin mars 1839, Stendhal (1783 – 1842) envoie un exemplaire de La Chartreuse de Parme à Balzac en écrivant : Si vous le lisez, dites-m’en votre avis bien sincèrement. / Je réfléchirai à vos critiques avec respect. (l. à Balzac, mars 1839) Balzac s’empresse de lire le roman et répond quelques jours plus tard La chartreuse est un grand et beau roman. Je vous le dis sans flatterie (l. à Stendhal, avril 1839).  Puis en septembre 1840 paraît dans la Revue parisienne un (très) long article, un modèle de critique, concernant cetteChartreuse de Parme ; article qui fait « rougir » Stendhal tant les louanges sont nombreuses. Balzac envie notamment les descriptions de batailles (il prévoit de consacrer une grande partie de sa Comédie Humaine aux scènes de la vie militaire, mais sur la vingtaine de textes prévus il n’en écrit que 2 : Les Chouans et Une passion dans le désert). Des louanges beaucoup, mais Balzac n’hésite pas à faire des critiques aussi, à donner son avis sur ce qu’il y a à améliorer comme l’y invite Stendhal.

D'après le site :
http://debalzac.wordpress.com/2010/01/11/balzac-et-stendhal/

Balzac est un analyste de son temps qu'il donne à observer au lecteur. Il classe les individus de la société en types qui ont des caractéristiques communes. La comédie humaine met en  scène 2200 personnages dot il partage les secrets avec le lecteur. Mes personnages en proie avec des passions individuelles entre en conflit avec la société qui fixe le cadre dans lequel ils vivent.


Zola écrivain du déterminisme (social) et de la liberté ( d'agir)

Emile Zola lisant par Manet

 Le monde de la peinture fascine Zola, très proche du mouvement impressionniste, avec des peintres qu'il a sans cesse défendus dans ses chroniques. Il gagne l'amitié d'Édouard Manet, qui le représente plusieurs fois dans ses œuvres ; grâce à lui, Zola fait la connaissance de Stéphane Mallarmé. Il est proche aussi de Camille Pissarro, Auguste Renoir, Alfred Sisley et Johan Barthold Jongkind.Paul Cézanne, son ami d'enfance, tient évidemment une place à part. Pendant des dizaines d'années, le peintre et l'écrivain se côtoient, échangent une correspondance riche et s'entraident même financièrement. Mais avec le temps, et surtout la publication de l'Oeuvre, roman dans lequel l'artiste croit se reconnaître dans le personnage du peintre raté Claude Lantier, leur amitié s'éteint. Il adresse sa dernière lettre à l'écrivain en 1886, et ils ne se reverront jamais plus.

Zola est un romancier naturaliste, principal chef de file du mouvement naturaliste. (Voir naturalisme dans la peinture.  Article de ce blog). Qu'est-ce que le naturalisme chez Zola ?
Je vous conseille un site consacré à la littérature qui m'a beaucoup servi pour ce qui va suivre, en savoir un peu plus sur le naturalisme que nous avons vu principalement en peinture. Merci de cliquer ici pour joindre ce site.

Le romancier naturaliste est "observateur et expérimentateur".
L'observateur accumule des renseignements sur les milieux sociaux, sur les conditions de vie et d'environnement. Il va cerner d'aussi près que possible une réalité qu'il va tenter de transposer dans la réalité du langage.
Puis l'expérimentateur prend le relais, organisant les faits recueillis, montant en quelque sorte un mécanisme où tout s'enchaîne en fonction de la double détermination de l'hérédité et du milieu. Le personnage naturaliste est moins la marionnette d'un créateur que celle d'un système et d'une méthode. Le romancier naturaliste a un but moral.

Zola écrit : " nous sommes les juges d'instruction des hommes et de leurs passions, c'est à dire des moralistes expérimentateurs ".


Flaubert et son élève Maupassant

 Gustave Flaubert  (1821-1880) est né à Rouen et mort non loin à Canteleu au hameau du Croisset.
C'est un romancier français du 19ème siècle donc. Il est célèbre dans la littérature surtout pour la profondeur de ses analyses psychologiques,le suci du réalisme, sa connaissance aigüe de la société où ils campent ses personnages et par la puissance de son style notamment dans ces grands romans comme "Madame Bovary" (1857),"Salamboo"(1862), "L'éducation sentimentale" (1869)...

Portrait de Flaubert par Eugène Giraud. Vers 1856                             Maupassant par Feyen-Perrin François Nicolas (1850)

Maupassant n’occupe pas une place aussi importante que Flaubert dans la littérature française, il n’a pas eu non plus un profil public aussi proéminent que celui de Zola, pourtant, ce disciple de Flaubert et ami de Zola a toujours bénéficié d’une grande estime du public, en France comme à l’étranger, en Russie en particulier. Maupassant a publié six romans et environ trois cents nouvelles.

Flaubert a beaucoup aidé Maupassant dans ses débuts littéraires, corrigeant ses manuscrits et lui enseignant l’art d’écrire aussi bien que la haine des valeurs bourgeoises. Flaubert a également introduit Maupassant auprès des éditeurs importants, lui facilitant ainsi l’entrée dans le monde littéraire. Après 1877, Maupassant se lie avec Zola et participe aux célèbres "soirées de Médan" – chez Zola, en compagnie de Alexis Henrique, J.K. Huysmans et bien d’autres. Durant ces soirées, des romans ou des nouvelles étaient composés d’une manière collective.

Maupassant devient immédiatement célèbre avec Boule-de-suif (1880), une courte histoire avec une prostituée comme personnage central. La voiture dans laquelle Boule-de-suif voyage est arrêtée par les troupes allemandes d’occupation. L’officier allemand qui commande l’opération refuse de laisser repartir la voiture à moins que Boule-de-suif ne consente à tous ses désirs. La jeune femme se déclare prête à faire ce sacrifice mais elle exige que ses compagnons de voyage, qui comptent deux soeurs religieuses parmi eux, lui donnent leur approbation. Après bien des délibérations, ses compagnons finissent par approuver ce marchandage et Boule-de-suif donne son consentement à l’officier. La voiture est finalement libérée mais la jeune femme, qui s’attendait à recevoir quelque marque de reconnaissance de la part de ses compagnons de voyage, ne retrouve que leur mépris.

Cette histoire est exemplaire de la manière dont Maupassant perçoit la nature humaine, nourrie selon lui par l’égoïsme individuel et contrôlée par des valeurs morales conservatrices. Sur l’évolution possible de cette nature humaine vers de meilleures dispositions, le pessimisme de Maupassant est total, aucun espoir n’étant permis. Les nouvelles de Maupassant font le portrait de paysans frustres, naifs et ignorants, cupides ou généreux, de bourgeois nantis ou d’ouvriers exploités. Elles décrivent encore l’horreur de la guerre, les préjugés, l’avarice, les souffrances de vivre, les angoisses. Maupassant est aussi l’héritier de Balzac , qu’il considérait comme le premier des réalistes, "un inventeur de personnages immortels." Duroy, le héros de Bel Ami (1885), le plus célèbre des romans de Maupassant, n’est pas sans rappeler le Rastignac du Père Goriot, montrant un semblable opportunisme et un talent sans pareil pour exploiter les femmes et arriver à ses fins.

Mais le style de Maupassant est avant tout celui de la forme brève, la nouvelle et le conte, dont il a exploité les contraintes jusqu’à la perfection. Opérant par touches sobres mais élégantes, plutôt que les longues descriptions balzaciennes, Maupassant préfère la force de la suggestion.


je n'ai pas étendu ce travail aux poètes qui sont trop nombreux et qu je n'ai pas assez lu pour en parler un peu.
Je voulais aussi constituer des couples mais cette tâche m'est apparu trop aléatoire.
Je n'ai pas fait le 20è où les écrivains célèbres sont encore plus nombreux ainsi que les éditeurs. Les peintres dans l'art moderne et contemporain se sont moins intéressès aux portraits laissant cela aux photographes.
Pour les poètes du 19ème et les autre écrivains du 20è , voilà où j'en étais rester de ma réflexion :

Musset et Lamartine


Lamartine          Musset

Baudelaire -  Rimbaud - Verlaine - Apollinaire - Mallarmé

Mallarmé - Verlaine et Rimbaud - Rimbaud et Verlaine _ Baudelaire

Proust - Aragon

Gide - Cocteau

Cocteau   -   Chapelle Cocteau à Fréjus       -      Gide       -   André Gide est l'œuvre de Mac' Avoy.

Giono - Camus

           Giono      -       Camus

Sartre- De Beauvoir


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