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Eclaircie après la pluie -
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8 août 2010

Les conduites à risques des jeunes

Les conduites à risques
Les jeunes ne sont pas tous suicidaires, au contraire, ces conduites  dénotent souvent une volonté de vivre pleinement, de se construire, quitte à prendre des risques, parfois destructeurs, pendant que nous sommes adolescents ; l'adolescence, ce passage de l'insouciance de l'enfance à la vie d'adulte, adultes qui ont de plus en plus tendance à baisser les bras devant leur responsabilité.
Ces conduites sont ni à banaliser, ni à dramatiser.
Quelles sont-elles ?

 

Bien sur il  y a avant tout les accidents de voitures le samedi soir, à la sortie des boites de nuit (avec la vitesse dont la recherche caractérise la jeunesse, avec la course qui permet d'apparaitre aux yeux des autres comme le meilleur, donc d'exister dans cette masse, ce troupeau, avec des ceintures non bouclées qui entravent la liberté tant recherchée et l'alcool ou les drogues qui enlèvent toutes nos inhibitions mais qui ralentissent nos réflexes);
il y a aussi les comportements alimentaires, les incivilités et autres actes délictueux...

 

 

 

Le symbole de cette jeunesse en désarroi est incarné à l'écran par l'acteur "James Dean" mort prématurément à l'age de 24 ans.

Fichier:James Dean in East of Eden trailer 2.jpgIl symbolisait le jeune incompris des adultes (et même de son père). Il commença à tourner avec Elia Kazan dans "A l'est de l'Eden", puis ce fut le film-culte  "la fureur de vivre" qui bouleversa et bouleverse toujours les adolescents, où l'acteur James Dean incarne le personnage d'un jeune garçon qui gagne une course automobile improvisée sur une route ouverte,  contre son rival.

Le style de James Dean

 

James Dean

Puis ce sera le film "le géant", qu'il tourne l'année de sa mort, en 1956.

Comme le montre ces films, les conduites à risque ne sont pas que d'aujourd'hui, et concernent même un pays riche comme les États-Unis, elles caractérisent une jeunesse qui doit s'insérer dans un monde de plus en plus inconnu qui ne fait guère de place à ses jeunes.
Certains sont plus vulnérables que d'autres (ceux qui n'ont  pas de diplômes par exemple, petits, noirs... ) et se trouvent en grande souffrance devant laquelle les adultes ont le devoir de faire quelque chose pour accueillir ces jeunes sans discrimination.

Préventions des conduites à risques du lundi 23 au vendredi 27 avril, au Marché Couvert.

Quelle prévention ?

Les jeunes trouvent de moins en moins leur place dans la société : les études s'allongent, le chômage des jeunes est deux fois plus élevé que celui des plus de 26 ans.

Il faut travailler sur la place des jeunes aujourd'hui dans la cité : quel effet miroir donnent aux jeunes, des adultes de plus en plus démissionnaires ? L'adulte est de plus en plus dans le déni, dans la politique de l'autruche et dans l'exclusion de ceux qui adoptent ce type de comportements. Les adultes doivent assumer leur responsabilité, rappeler sans cesse le cadre et ne pas laisser le jeune seul juge des situations nouvelles pour lui qu'il rencontre.
Et si les adultes montraient l'exemple notre jeunesse ne s'en porterait que mieux !

On sait que le jeune cherche à provoquer l'adulte, qu'il recherche la transgression et l'émotion. Cette dernière ne doit pas être niée par l'adulte, plus à l'aise sur le cognitif. Les apprentissages sociaux (savoir dire non, gérer les conflits, maitriser ses émotions et ses désirs...) sont souvent relégués.

Mais la connaissance des risques ne doit pas être ignorée pour autant : ainsi la Délégation à la Sécurité et à la circulation  routières, émanation du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, a édité une plaquette sur laquelle on relève que " Chaque semaine en France, 23 jeunes entre 15 et 24 ans meurent sur la route; elle invite donc à adopter une conduite responsable pour éviter des drames, elle invite à respecter les règles ( limitation de vitesse, obligation du port de la ceinture de sécurité...) et à refuser de monter dans un véhicule dont le chauffeur n'est pas en état de conduire ou accepte plus de passagers qu'il n'a de places dans son véhicule. Il ne faut pas hésiter à demander au chauffeur de ralentir quand on juge qu'il va trop vite. Il faut savoir s'arrêter quand on est fatigué.
Ces rappels permettent aux jeunes d'évaluer les risques qu'ils prennent en connaissance de causes, mais cela n'est pas suffisant. La mention "Fumer tue" sur les paquets de cigarettes n'empêchent pas la croissance du tabagisme.
L'adolescent qui se cherche, est en pleine effervescence émotionnelle. Il prendra quand même des risques pour expérimenter la vitesse, des pratiques de violence, des situations limites..
La prévention devra donc articuler des approches cognitives et émotionnelles (l'adolescent analysera ses expérimentations). La dimension festive ne devra pas être ignorée. En effet la fête  est essentielle pour souder la société, pour expérimenter et maitriser la transgression. Ce croisement des différentes approches nécessitent un décloisonnement des acteurs publics qui doivent chercher à coordonner leurs actions : la sécurité, la culture, la santé, l'éducation...
On cherchera à développer ces actions par des pairs (témoignages d'autres jeunes par exemple), à développer la responsabilité de conducteurs et les rites sociaux de passages des adolescents à la vie d'adultes ( Bac, service civique, permis de conduire.etc...) .
Il est important de réfléchir aussi à la relation avec l'autre sexe, l'estime de soi, de l'autre pour que l'alcool ne soit pas l'unique désinhibiteur ou que les cassettes pornographiques ne soient pas la seule représentation de l'amour chez les jeunes abandonnés à eux-mêmes, c'est-à -dire à la télévision ou à Internet sans injonctions sociales ou parentales.

Pour faire la fête et rentrer chez soi sain et sauf la Sécurité routière à préconiser un recette simple, qu'elle a intitulé "A chacun son Sam".
Cette recette est en effet simple.

Elle consiste à désigner de manière ludique mais engageante un des membres qui s'engagera auprès des autres de son groupe de copains à rester sobre pendant toute la soirée et à les ramener chez eux dans des bonnes conditions. Ce vainqueur, on l'affublera d'un nom joyeux et inventif. La sécurité routière la nommé "Sam". Il sera responsable de sa vie et de celles des autres copains. Ce ne sera pas un héros parce qu'il n' a pas pris d'héroïne. Il mettra un point d'honneur à s'amuser autant que les autres et se répètera : "tu t'es vu quand t'as bu".

http://www.autoblogger.fr/wp-content/uploads/2009/12/sam_affiche.jpg

Sam comme samedi, comme "ça me dit", maudit

 

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Commentaires
P
Le Pasteur PHILIPPE de Mulhouse est un homme atypique ? C'est aussi un grand croyant protestant évangélique (Mission Charismatique du Plein Evangile) qui a un ministère consacré aux jeunes français et suisses ? Philippe a travaillé<br /> <br /> associativement (exemple Colmar de 1982 à 1996) Association JEUNESSE-UNIE ? Ce, pour respecter les origines religieuses de ces jeunes ?<br /> <br /> Philippe est veuf depuis février 2011 où il a perdu sa femme d'un cancer des os .<br /> <br /> Philippe a Quatre filles . <br /> <br /> Philippe aime lire et relire des livres !<br /> <br /> Philippe aime la musique des jeunes comme la Techno, l'Electronique musique?<br /> <br /> Philippe a Trois mots dans son langage pour<br /> <br /> Ecouter ? Partager ? Amitié dans le temps ?<br /> <br /> Philippe n'a jamais été payé en tant que pasteur !<br /> <br /> Philippe a travaillé pour l'Etat -Fonction Publique !!ce pour faire vivre sa grande famille !! ? J'aime votre manière d'expliquer les choses ?
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