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Eclaircie après la pluie -
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12 avril 2006

Les sarkhoziaux malades

Un poème posté par Pierre ; c'est une fable qui met en scène le courage des gens du pouvoir.

C'est un pastiche. Dans la rubrique "jeux", il aurait fallu trouver la fable original. Un filet garni au premier qui nous écrit son commentaire. j'aurais pu choisir la rubrique "actualité", mais la grippe aviaire, on n'en parle plus guère.

D'autres écrivains parmi vous peuvent s'essayer au pastiche. J'en connais un, Louis Pierre, pour ne pas le nommer, qui est trés fort dans ce domaine.

"Pastiche sans beaucoup de rimes et sans raison…
L'as étique 
pour copie non conforme:"

LES SARKOZIAUX MALADES DE LA GRIPPE.

Un mal qui répand la terreur,
Mal que de Gaulle en sa fureur
Inventa pour punir ses partisans débiles,
La Grippe, puisqu'il faut l'appeler par son nom,
Faisait aux Sarkoziaux la guerre.
Ils ne mourraient pas tous, beaucoup étaient virés.
On n'en voyait point d'occupés
A quêter d'électeurs leur légitimité.
Nul pot-de-vin ne leur donnait envie,
Nul marché ne valait que l'on s'y intéressât.
Point d'élections et partant, plus de voix.
Chirakous tint conseil et dit : "Mes chers amis,
Je crois que de Gaulle a permis
pour nos péchés cette infortune.
Que le plus stupide de nous
Se sacrifie aux traits du gaullien courroux.
Peut-être obtiendra-t-il réélection commune ?
Pour moi, satisfaisant mes fortes ambitions,
J'ai bien trompé force c…s ;
Même, il m'est arrivé d'oublier
Qui m'a fait.
Je me dévouerai donc s'il le faut ; mais je crois
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi.
- Jacques, dit Galouzeau, vous êtes trop bon roi ;
Vos discours vont, glissant comme enfilées de perles.
Mais pour le mal qui nous échoit
Le temps n'est plus à la langue de bois.
Alors ? Gruger naïfs, électrices électeurs,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes,
En les trompant, beaucoup d'honneur….
C'est ainsi dans la République !
Quant à vos mentors, l'on peut dire
Qu'ils méritaient bien tous leurs maux :
Ils étaient de ces paranos
Qui sur les citoyens exercent leur empire."…
Ainsi dit Villepin pour se faire oublier.
On n'osa trop s'intéresser
Des Sarko et consorts, aux sombres turpitudes.
Le Thierry en convint : " J'ai fourgué au MEDEF
L'activité publique."
De Robien confessa qu'il ne savait point lire.
…………………
Enfin Tiberi vint, comme toujours sans rire :
"N'écoutant que mon ambition d'entrer à l'Hôtel de Ville,
En passant rue Soufflot, du moins dans ces parages
J'escroquai voici peu, quelques cinq cents suffrages ;
J'en avais bien besoin, mais je me suis fait prendre.."
A ces mots, on cria haro sur Tiberi.
Blazy, le bon docteur, déclara sans ambages
Qu'il fallait dévouer ce f…u maladroit,
Ce maudit gâche voix, ce Corse, ce maffieux.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable :
Avoir faux électeurs, quel crime abominable.
Rien que l'exil n'était capable
D'expier son forfait.
- Direction : Bastia !
Et… place à Panafieu.

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